En bref,
Hervé Morin est né le 17 août 1961 à Pont-Audemer (Eure). Il est issu d’une famille enracinée dans le terroir normand.
Après des études à Caen, puis à Paris (diplôme de l’IEP de Paris, maîtrise de droit public), il est devenu administrateur des services de l'Assemblée nationale (1987-93 et 1998). Il a été également chargé de cours à l'université Paris V-René Descartes (1989-95). Il est entré au ministère de la Défense en 1993, comme conseiller technique chargé des relations avec le Parlement, des affaires domaniales et des questions d'environnement au cabinet de François Léotard, ministre d'Etat, ministre de la Défense. De 1995 à 1997, il a été chargé de mission auprès de François Léotard, député du Var et président de l'UDF.
Son parcours politique a démarré parallèlement : il est entré au conseil municipal d’Epaignes en 1989, dont il est devenu maire en 1995. Il a été conseiller général de l’Eure de 1992 à 2004.
Il a été élu député pour la première fois le 29 novembre 1998, dans la 3ème circonscription de l’Eure, succédant à Ladislas Poniatowski. Il est réélu le 16 juin 2002, inscrit au groupe de l’Union pour la démocratie française (UDF), qu’il a présidé jusqu’en 2007. En 2004, il est entré au conseil régional de Haute-Normandie, réélu en mars 2010 et a démissionné du Conseil régional en octobre 2010.
En mai 2007 il a créé le Nouveau Centre. Il a été élu Président du Nouveau Centre au Congrès fondateur de Nîmes en mai 2008, et réélu deux ans plus tard en Juin 2010 au Congrès de Tours.
Il a été ministre de la Défense des gouvernements Fillon I, Fillon II et Fillon III du 19 mai 2007 au 13 novembre 2010.
Il est redevenu député de l’Eure le 14 décembre 2010.
Il oeuvre pour la réunification de la Normandie, au sein de l'Association pour la Réunification de la Haute-Normandie et de la Basse-Normandie, qu’il préside depuis 1999.
Après des études à Caen, puis à Paris (diplôme de l’IEP de Paris, maîtrise de droit public), il est devenu administrateur des services de l'Assemblée nationale (1987-93 et 1998). Il a été également chargé de cours à l'université Paris V-René Descartes (1989-95). Il est entré au ministère de la Défense en 1993, comme conseiller technique chargé des relations avec le Parlement, des affaires domaniales et des questions d'environnement au cabinet de François Léotard, ministre d'Etat, ministre de la Défense. De 1995 à 1997, il a été chargé de mission auprès de François Léotard, député du Var et président de l'UDF.
Son parcours politique a démarré parallèlement : il est entré au conseil municipal d’Epaignes en 1989, dont il est devenu maire en 1995. Il a été conseiller général de l’Eure de 1992 à 2004.
Il a été élu député pour la première fois le 29 novembre 1998, dans la 3ème circonscription de l’Eure, succédant à Ladislas Poniatowski. Il est réélu le 16 juin 2002, inscrit au groupe de l’Union pour la démocratie française (UDF), qu’il a présidé jusqu’en 2007. En 2004, il est entré au conseil régional de Haute-Normandie, réélu en mars 2010 et a démissionné du Conseil régional en octobre 2010.
En mai 2007 il a créé le Nouveau Centre. Il a été élu Président du Nouveau Centre au Congrès fondateur de Nîmes en mai 2008, et réélu deux ans plus tard en Juin 2010 au Congrès de Tours.
Il a été ministre de la Défense des gouvernements Fillon I, Fillon II et Fillon III du 19 mai 2007 au 13 novembre 2010.
Il est redevenu député de l’Eure le 14 décembre 2010.
Il oeuvre pour la réunification de la Normandie, au sein de l'Association pour la Réunification de la Haute-Normandie et de la Basse-Normandie, qu’il préside depuis 1999.
Lucide et pragmatique
L'ex-Ministre de la Défense, Président du Nouveau centre, dresse le bilan d'une société bloquée, d'une classe politique devenue sourde à la réalité, et de repères ébranlés par un Président atypique, par une absence de croissance, due à une panne des exportations, des conditions de travail détériorées, des politiques de recrutement discriminatoires, des gestions de personnels basées sur des considérations principalement financières et comptables, une Europe, pourtant nécessaire, engluée dans une vision provincialiste de la mondialisation.
Les conséquences en sont l'impression, fondée, de dépersonnalisation des relations sociales, d'une économie anémiée, d'une politique déconsidérée.
Le député-maire d'Epaignes, dans l'Eure, propose une cure d'humilité de la politique, des solutions basées sur un libéralisme de bon sens, une Europe différenciée, permettant l'émergence d'un groupe pionnier, une réforme fiscale en profondeur pour revitaliser l'économie française.
Le constat est parfois sévère pour certains acteurs politiques. Le récit ne manque pas d'illustrations croustillantes. Il épingle un style de gouvernance.
L'oralité de sa phraséologie, par des injonctions, invectives et phrases sans verbe, rend l'ouvrage accessible, bien qu'un style plus académique, au sens rédactionnel, aurait eu, je ne le cache pas, ma préférence.
Y a-t-il un espace politique à jouer dans son segment ? L'histoire tend à prouver que oui, ce qui ne développe que peu. L'avenir le dira. Son positionnement est loin d'être dénué d'intérêt, et offre, sinon une alternative, au moins une voie différenciée à droite. A voir et creuser : il reste à cette famille politique à se recomposer et se réorganiser.
L'ex-Ministre de la Défense, Président du Nouveau centre, dresse le bilan d'une société bloquée, d'une classe politique devenue sourde à la réalité, et de repères ébranlés par un Président atypique, par une absence de croissance, due à une panne des exportations, des conditions de travail détériorées, des politiques de recrutement discriminatoires, des gestions de personnels basées sur des considérations principalement financières et comptables, une Europe, pourtant nécessaire, engluée dans une vision provincialiste de la mondialisation.
Les conséquences en sont l'impression, fondée, de dépersonnalisation des relations sociales, d'une économie anémiée, d'une politique déconsidérée.
Le député-maire d'Epaignes, dans l'Eure, propose une cure d'humilité de la politique, des solutions basées sur un libéralisme de bon sens, une Europe différenciée, permettant l'émergence d'un groupe pionnier, une réforme fiscale en profondeur pour revitaliser l'économie française.
Le constat est parfois sévère pour certains acteurs politiques. Le récit ne manque pas d'illustrations croustillantes. Il épingle un style de gouvernance.
L'oralité de sa phraséologie, par des injonctions, invectives et phrases sans verbe, rend l'ouvrage accessible, bien qu'un style plus académique, au sens rédactionnel, aurait eu, je ne le cache pas, ma préférence.
Y a-t-il un espace politique à jouer dans son segment ? L'histoire tend à prouver que oui, ce qui ne développe que peu. L'avenir le dira. Son positionnement est loin d'être dénué d'intérêt, et offre, sinon une alternative, au moins une voie différenciée à droite. A voir et creuser : il reste à cette famille politique à se recomposer et se réorganiser.
Ses idées
Hervé Morin s'explique sur Itele:
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