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mardi 27 décembre 2011

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samedi 24 décembre 2011

Loana amincie et au top de sa forme marque son retour à la TV

C’est une Loana au top de sa forme et très amaigrie qui est apparue dans une vidéo de présentation de l’émission de divertissement spécial Noël, « La Star de l’année », sur E ! Présenté par Matthieu Delormeau, ce programme diffusé le 23 décembre prochain dès 20h45.
C’est l’ex star de Loft Story qui est la marraine de cette émission. La jeune femme assure aller mieux après un été chaotique marqué par une dépression et une prise d’une vingtaine de kilos.
« Tout va bien ! Cette année, je me suis concentrée sur mon parcours physique et revenir un peu en forme », a expliqué Loana, qui a précisé que grâce à une émission belge, pour laquelle, il a été entourée par des spécialistes de la remise en forme, elle a réussi à retrouver sa silhouette.
Elle n’en est pas encore satisfaite. Après avoir perdu une douzaine de kilos, Loana espère en perdre encore 6.

Autre nouvelle importante: 

M6 proposera une émission sur les années 2000 le 28 décembre prochain. Loana accompagnée des L5 et des  Whatfor viendront sur le plateau pour interpréter les tubes qui ont marqué ces années là.
La chaîne diffusera un prime spécial intitulé Les années 2000 : Le retour. Présentée par Sandrina Corman et Dave, l'émission nous fera revivre en images les tubes de ces années là. A cette occasion, de nombreux invités ont accepté de venir sur le plateau pour interpréter leurs chansons phares. Ainsi, après plusieurs années d'absence, on retrouvera les groupes révélés par l'émission Popstars : L5 (qui ne sont plus que 4 puisque Lydy (Louisy Joseph aujourd'hui) ne veut plus être liée au groupe), et Whatfor.
Ce sont donc Alexandra, Coralie, Marjorie et Claire qui viendront interpréter la chanson Toutes les femmes de ta vie, tube en 2001. De leurs côtés, les Whatfor ne seront que deux. Seuls Mounia et Nicolas seront présents pour chanter le titre Plus Haut. Parmi les invités, il y aura aussi Loana, qui s'était lancée dans la chanson après sa sortie du loft, et qui sera sur le plateau pour interpréter son premier single, Comme je t'aime. Ce ne seront pas les seules personnalités présentes puisque Amel Bent, Nadiya ou encore Lorie seront de la partie.

Cliquez ci-dessous pour voir la bande-annonce des Années 2000 : Le retour :

jeudi 22 décembre 2011

Vidéo de la semaine: un député anglais participe à une soirée Nazie

Aidan Burley, un jeune député britannique conservateur de 32 ans, a été filmé lors d'une soirée le 3 décembre dans un restaurant de Val Thorens, en Savoie, en compagnie de convives qui ont entonné des chants hitlériens alors que l'un d'eux était déguisé en officier SS. Une affaire dénoncée en France par SOS Racisme et qui suscite en Grande-Bretagne une vaste polémique.

Le député apparaît attablé avec un homme portant un costume nazi, montre The Daily Mail :

Dans une autre vidéo postée sur You Tube et qui depuis a été retirée, on aperçoit les participants à cet enterrement de vie de garçon de mauvais goût chanter: "Mein Fuhrer! Mein Fuhrer ! Mein Fuhrer !, Himmler ! Himmler ! Himmler ! Eichmann ! Eichmann ! Eichmann !", puis l'un d'eux "porter un toast au IIIe Reich", a affirmé Hamdy Boussouiba, directeur de SOS Racisme Haute-Savoie.
"Une enquête préliminaire" a été ouverte mercredi, selon le procureur d'Albertville, Patrick Quincy. L'"apologie de crime de guerre ou contre l'humanité" est passible de cinq ans de prison et 45.000 euros d'amende, et celui de "port d'uniforme et d'insigne d'une organisation criminelle contre l'humanité" de 1.500 euros. 

On remarque alors que la société actuelle reste marquée, sans doute à jamais, par cette lourde époque que fût la montée du nazisme. En effet, chaque dérapage naziste dont celui de John Galianno fait scandale et reste intolérable pour l'opinion publique et internationale profondément choquée.

Loi sur la négation des génocidé: une "trahison de l'Histoire" selon le premier ministre Turc

Les députés français ont provoqué un incident diplomatique majeur avec la Turquie en votant jeudi une proposition de loi visant à pénaliser la négation des génocides, notamment le génocide arménien.
Ankara, qui ne reconnaît pas que les massacres d'Arméniens en 1915 relèvent d'un génocide, a réagi immédiatement en qualifiant le texte adopté à l'Assemblée nationale d'inacceptable et en rappelant son ambassadeur en poste à Paris.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a estimé que ce vote avait ouvert des plaies qui seraient difficiles à refermer.
Pour le chef du gouvernement turc, qui a protesté à de multiples reprises avant le vote, le texte adopté à Paris relève d'"une politique fondée sur le racisme, la discrimination et la xénophobie".
La Turquie, a-t-il ajouté, annule toutes les rencontres politiques, économiques et militaires prévues avec la France. Elle annule également l'autorisation qui était faite aux avions de chasse et aux bâtiments de guerre de l'armée française d'atterrir ou d'accoster en Turquie.
Paris a déploré le coup de colère du gouvernement turc et a rappelé que la France considérait la Turquie comme un partenaire important. "Je regrette cette réaction", a dit le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, sur i>Télé. "J'en appelle au bon sens et à la mesure."
Dans une lettre adressée la semaine dernière à Nicolas Sarkozy, le Premier ministre turc avait prévenu des graves conséquences d'une telle législation sur les relations entre les deux pays, déjà compliquées par la candidature turque d'adhésion à l'Union européenne à laquelle Paris n'est pas favorable.


UN AN DE PRISON


Le texte, déposé par la députée UMP Valérie Boyer, a été validé par les députés français lors d'un vote à main levée. Les quatre groupes de l'Assemblée nationale avaient appelé à voter pour mais des députés de la majorité comme de l'opposition ont voté contre ou se sont abstenus.
Le texte initial visait à sanctionner la seule contestation du génocide arménien mais il a été modifié le 7 décembre pour s'étendre à "la contestation de l'existence des génocides reconnus par la loi".
Il prévoit de punir la négation d'un génocide d'un an de prison, d'une amende de 45.000 euros ou des deux.
L'examen s'est déroulé dans un climat d'émotion. Un important dispositif de sécurité a été mis en place à l'extérieur et à l'intérieur du Palais-Bourbon, aux abords duquel quelque 3.000 personnes ont manifesté dans la matinée, selon l'estimation de la police.
"Je ne comprends pas pourquoi la France censurerait ma liberté d'expression", a dit à Reuters Yildiz Hamza, un Français d'origine turque qui préside une association de familles turques. Juger de la vérité historique, "c'est le travail des historiens, pas des politiciens", a souligné pour sa part Aytem Doguant, une Française d'origine turque.
A quelques mois de l'élection présidentielle en France, "la majorité veut récupérer le vote des Arméniens juste avant les élections", a-t-elle ajouté.


ENJEU ÉLECTORAL


La diaspora arménienne en France, forte de 500.000 personnes, est à nouveau un enjeu électoral à l'approche des élections présidentielle et législatives du printemps 2012.
De nombreux représentants des organisations arméniennes ou turques étaient présents dans le tribunes du public de l'Assemblée, où les médias turcs et arméniens étaient fortement représentés.
Valérie Boyer a jugé que le texte n'était "absolument pas dirigé contre la Turquie" et l'UMP Patrick Devedjian, ancien ministre d'origine arménienne, l'a qualifié de "texte de dignité".
L'Arménie, soutenue par de nombreux historiens et parlements mondiaux, estime à 1,5 million le nombre de victimes des massacres de 1915, qu'elle considère comme le fruit d'une politique délibérée de l'Empire Ottoman dans ce qui est aujourd'hui l'est de la Turquie.
Ankara affirme de son côté qu'il ne s'agissait pas d'un génocide et que de nombreux Turcs musulmans et Kurdes ont également été tués lors de l'invasion des troupes russes en Anatolie orientale, parfois avec l'aide de milices arméniennes.
Tandis qu'Ankara donnait de la voix, les autorités arméniennes ont salué chaleureusement le vote des députés français.
"Par l'adoption à l'Assemblée nationale de cette proposition de loi criminalisant la négation des génocides, la France a de nouveau confirmé sa haute mission de berceau des droits de l'homme et démontré une fois plus son engagement en faveur des valeurs humaines universelles", dit le ministre arménien des Affaires étrangères, Edward Nalbandian, dans un communiqué.
La proposition de loi pourrait être examinée début 2012 par le Sénat. Valérie Boyer a souhaité que le texte soit inscrit "très vite" à l'agenda de la haute assemblée afin, a-t-elle dit, "d'avoir une loi effective à la fin de cette législature".

Coup d'oeil sur la littérature Espagnole !

J'écris aujourd'hui pour les esprits curieux et avides de culture littéraire nationale, déjà très heureux notamment de lire l'interview exclusive de Marc Levy, auteur Français mondialement reconnu, pour Deb'Actualités  mais également de culture internationale.

En effet, nous partons maintenant à la rencontre de Pablo Soriano Clemente un jeune étudiant à l'Université Polytechnique de Valence en Espagne qui consacre une partie de son temps dans l'élaboration de son blog.

Un blog intitulé Mesandome las Barbas (se frottant la barbe) original et passionné portant sur la littérature. Il apparaît comme un lieu d'échanges, de partage d'expériences, de ressentis et diffuseur de passion ! Divisés en plusieurs rubriques, Pablo alias El Barbus (le barbus) y évoque son cheminement personnel tel un journal intime il se questionne et nous interpelle sur ce que signifie être écrivain. Est ce un talent inné ou est ce quelque chose qui se travaille, se façonne ? Une autre rubrique toute aussi intéressante est consacrée aux opinions et ressentis bons ou mauvais de ce jeune talent sur les livres qu'il lit. On y trouve notamment la critique de La Chute des Géants de Ken Follet.

El Barbus donne également de précieux conseils aux talents cachés qui souhaitent s'exprimer face au monde entier. Comment écrire ? Où ? Pourquoi ? Comment protéger ces écrits ? Mais il va également à la rencontre des artistes de demain, d'écrivains et passionnés de littérature reconnus dans l'univers virtuel en les interviewant sur leurs motivations et la conception de leur projet.  Enfin, pour ceux qui souhaitent faire un petit détour à Valence Pablo liste quelques événements littéraires à ne pas rater !

Mais je ne peux vous dire tout, préférant vous laisser vaguer de surprises en surprises je vous conseille vivement, à vous, passionnés par la langue espagnole ainsi que la littérature d'aller découvrir cet univers culturel, philosophique et si passionnant !!!






Roman Polanski adapte Yasmina Reza, et c'est un "Carnage"

Tout commence par un acte de violence, auquel on assiste de loin, sans rien y comprendre : dans un parc un groupe d’enfants se dispute, puis l’un d’eux en frappe un autre au visage, d’un coup de bâton. Cut. On se retrouve dans un appartement où les parents des deux enfants incriminés sont en pourparlers. Au lieu de s’en remettre au dieu procédurier et coûteux des assurances, ils rédigent ensemble une sorte de procès-verbal de l’incident auquel ils n’ont pas assisté, en guise de déclaration de paix.

L’ordre naturel semble respecté : les enfants cognent, les parents discutent. Mais, très vite, la doucereuse négociation tourne au vinaigre. L’amiable vire à la franche inimitié, avant de faire éclater la ligne de front, et de révéler les lézardes des couples en présence. La pièce de Yasmina Reza qu’adapte Roman Polanski évoquait un dieu du carnage, dieu moins transcendant qu’intérieur à ces familles faussement équilibrées. Ici, le dieu a disparu, reste la promesse du carnage. Le film déroule son implacable démonstration : les bourgeois policés restent des brutes en puissance, vindicatives et infantiles, là où leurs enfants se contentaient d’être brutalement enfantins.

Le film est ainsi construit en sandwich : entre deux images enfantines et muettes, une épaisse tranche de bla-bla d’adultes. Le contraste éclaire un paradoxe : les enfants se bagarrent, oui, mais innocemment. Les parents parlementent, d’accord, mais méchamment. Les enfants se taisent (étymologiquement, l’infansest « celui qui ne parle pas »), les adultes bavardent. Au nom de leur lucidité factice, les grands font naître un conflit pire que la dispute de cour de récré, vite oubliée. D’un côté, une violence spontanée sans arrière-pensées ; de l’autre, une violence résultant du désir de civilisation capable d’ébranler définitivement.

« Tout ça pour ça »

L’énergie du film repose sur ces deux couples pris au piège d’un huis clos, selon le principe éprouvé de la Cocotte-Minute, avec alcool désinhibant et accélérateur des réactions habituelles. Inversion des solidarités attendues, dévoilement des non-dits et moments de vérité conquis contre la paix des ménages : le film marche sur les traces de Qui a peur de Virginia Woolf ? (avec Richard Burton et Elizabeth Taylor) – la cruauté en moins.

Ça commence, certes, comme un film de Polanski, mais pour redevenir bien vite une pièce de Yasmina Reza. Tennessee Williams, en inoffensif. Polanski rézaïfié. On peut, au choix, être déçu par le pétard mouillé et la promesse non tenue : quand Polanski annonce un carnage, on s’attend davantage au flippant gothique de
Rosemary’s Baby ou à la froide sauvagerie du Ghost Writer, qu’à la drôlerie de salon, à la fois irrésistible et convenue de Yasmina Reza. Ou bien on peut être sensible à l’ironie toujours présente de Polanski, qui a l’air de dire, comme un Shakespeare en récréation : « tout ça pour ça », regardez ces marionnettes qui s’agitent pour éviter un conflit qu’elles font tout pour exacerber.

Celui qui cherche à assigner à la violence une origine méconnaît qu’il n’y a d’autre origine à celle-là que la tentation de lui en trouver une, soulignait l’anthropologue René Girard. C’est le fameux
« ce n’est pas moi, c’est lui » qui fait naître l’animosité véritable. Illustrant ce principe déjà connu des Grecs, qui appelaient ça le kudos,le film fait circuler la violence comme une énergie n’appartenant à personne en propre, mais résultant des situations. Ce ne sont pas les êtres qui sont violents, la violence est une divinité invisible, inassignable, une électricité qui a besoin de deux pôles pour jaillir.

Au final, une très bonne comédie qui aurait pu faire une excellente tragédie. Pas vraiment un carnage donc, plutôt sa possibilité toujours présente sous ce qu’on a coutume d’appeler le vernis de la civilisation. Polanski jouit et se réjouit de sa liberté retrouvée. Les génies aussi ont le droit de se détendre. Un bon film d’intérieur donc, confortable comme des pantoufles, au coin d’un feu qu’on est heureux de retrouver. Polanski, welcome home.
 
 
« Carnage », de Roman Polanski. Sortie le 7 décembre.