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lundi 27 février 2012

Jean Dujardin reçoit l'oscar du meilleur acteur pour The Artist !

C'est fait ! Jean Dujardin a été sacré meilleur acteur lors de la 84e cérémonie des Oscars. Et dire que tout a commencé dans les années 1990 quand il se produisait dans les cafés-théâtre et autres bars avec sa bande de quatre copains (Éric Collado, Emmanuel Joucla, Éric Massot, Bruno Salomone). Ils forment alors la « Bande du Carré Blanc », qui deviendra les « Nous C Nous » et parodiera notamment les fameux boys bands, à la mode à l'époque. Ils enregistrent même un titre, Nous c'est nous.

En 1997, Jean Dujardin participe au télé-crochet Graines de star, présenté par Laurent Boyer sur M6. Et le public est conquis par son personnage de surfeur casseur aux cheveux blonds et longs Brice de Nice ! Sa réplique «J't'ai cassé ! » fait déjà fureur... L'émission Graines de star, à l'écran de 1996 à 2004, a donc vu éclore de nombreux talents outre celui de l'acteur. Certains chanteurs, humoristes ou acteurs aujourd'hui reconnus sont passés par l'émission, avec succès ou non, tels que Alizée, Leslie, Eve Angeli, Grégory Lemarchal, Cécilia Cara, Jenifer, Christophe Maé, Jérôme Commandeur, Emma Daumas...
 

Chouchou et Loulou


Avant d'arriver à la consécration suprême, il est passé par la télévision. Avec sa future femme, Alexandra Lamy, il forme le couple Chouchou et Loulou du programme court Un gars, une fille qui durera cinq saisons d'octobre 1999 à juin 2003, 486 épisodes de 6 minutes.


Puis, il y aura les débuts au cinéma avec Le Convoyeur, le premier second rôle intéressant de Dujardin au cinéma, en 2004. Aux côtes d'Albert Dupontel et François Berléand, il est le troisième nom sur l'affiche. Il y joue le rôle d'un convoyeur de fonds confronté au grand banditisme. La même année, il connaît son premier succès populaire (1,9 million de spectateurs) dans Mariages avec Mathilde Seigner.

 

OSS avant The Artist


Puis, 2005 marque un tournant dans la carrière cinématographique de Jean Dujardin avec un premier rôle décalé dans Brice de Nice. Son personnage d'ado trentenaire, surfeur déjanté et tout de jaune vêtu, attire 4,3 millions de spectateurs dans les salles. Toujours en 2005, OSS 117, le Caire nid d'espionsThe Artist, c'est déjà un hommage au cinéma d'antan, et avec déjà Bérénice Bejo comme partenaire. Une comédie-parodie des films d'espionnage des années 50, James Bond à la française, qui vaut à Jean Dujardin une nomination pour le César du meilleur acteur (la seule, à ce jour). Le film sera suivi quatre ans plus tard par OSS 117, Rio ne répond plus, du même réalisateur, plus drôle mais moins original. marque la première de ses trois collaborations avec Michel Hazanavicius. Comme pour

 

Sérieux


Dans Contre-enquête, Dujardin s'éloigne des comédies pour un rôle plus dramatique : celui d'un enquêteur de la Brigade criminelle chargé de retrouver l'assassin de sa fille de 10 ans. Dans la même démarche de contre-emploi, il jouera la même année un publicitaire désabusé et dépressif dans 99 Francs, de Jan Kounen, adapté du roman de Frédéric Beigbeder. Dans Un homme et son chien, en 2009, il rencontre le maître. Dujardin, le nouveau Belmondo, titrait Le Journal du Dimanche en 2007. Un petit rôle dans le film de Francis Huster qui marque le grand retour – froidement accueilli – de Bebel au cinéma, huit ans après son grave accident vasculaire cérébral.

 

Infidèle ?


Nouvelle étape ascendante dans la carrière de Dujardin : c'est à ce jour le réalisateur le plus renommé, Bertrand Blier, qui lui offre son rôle le plus fort, celui d'un écrivain alcoolique et désabusé qui reçoit la visite de son cancer, personnalisé par Albert Dupontel. Un film dérangeant et une interprétation marquante. Autre long-métrage qui dérange et qui arrive sur les écrans ce mercredi, Les Infidèles. Jean Dujardin passe de l'autre côté de la caméra (tout en restant acteur) pour réaliser l'un des épisodes d'une comédie à sketches sur l'infidélité masculine. Son copain Gilles Lellouche  en fait autant.

samedi 11 février 2012

Image de la semaine: l'homme qui refuse de faire le salut Nazi.


Il s'appelle August Landmesser. Un jour de 1936, dans l'Allemagne d'Adolf Hitler, il refuse de faire le salut nazi, au milieu d'une foule qui lève le bras à l'unisson pour célébrer le départ d'un navire flambant neuf du port de Hambourg. La scène a été immortalisée par un photographe. Elle n'est pas inconnue: elle est exposée au centre de documentation "Topographie de la Terreur", situé dans l'ancien QG de la Gestapo, à Berlin. Mais le cliché est réapparu il y a quelques jours sur Internet, faisant rapidement le tour du monde.  La photo a été postée le 4 février sur la page Facebook d'une organisation visant à aider les victimes du séisme qui a touché le Japon en mars 2011. Séisme suivi d'un tsunami meurtrier et de la catastrophe de Fukushima. Depuis, plus de 108 000 internautes ont "aimé" cette photo sur le réseau social, près de 39 000 l'ont "partagée" et plus de 8500 ont déposé un commentaire.  
Pour l'organisation japonaise Senri no michi, cet instantané symbolise "le courage de dire non". "Courage", c'est aussi le titre que lui a donné Fasena, un site d'informations sur le camp de concentration d'Auschwitz, cité par le Washington Post. Il n'est pas le seul bien sûr, à avoir trouvé la force de refuser. Dans les commentaires, les internautes de L'Express sont nombreux à citer d'autres cas: par exemple Albert Richter, un champion cycliste qui lui aussi a dit non, dont l'histoire a été retracée dans un documentaire.  

Une famille "déchirée par l'Allemagne nazie"

Revenons à August Landmesser. Quand la photo est prise, le jeune ouvrier travaille encore au chantier naval de Hambourg. D'où sa présence au lancement d'un navire Blohm & Voss. "Ce jour-là, Adolf Hitler lui-même était présent à Hambourg", précise le texte qui accompagne le cliché au centre de documentation berlinois. Un site mentionné par le Huffington Post affirme la même chose.  
"August Landmesser a alors des raisons personnelles de ne pas faire le salut nazi", lit-on sur le site du Washington Post. Un an avant le cliché, en 1935, le jeune homme de 25 ans épouse Irma Eckler, 22 ans. Problème majeur dans l'Allemagne de l'époque: elle est juive. La loi nazie interdit leur union. August Landmesser est exclu du parti nazi auquel il a adhéré en 1931. Le couple défie aussi l'Allemagne nazie en mettant au monde deux petites filles, Ingrid en octobre 1935 et Irene en juillet 1937.   

Le couple est arrêté en 1938. August Ladmesser et sa femme sont emprisonnés pour avoir "déshonoré la race". Ils sont condamnés aux travaux forcés. August Landmesser, lui, est remis en liberté en 1941, mais aussitôt envoyé au front, où l'on perd sa trace. Elle serait morte en détention en 1942. Les deux enfants sont envoyées à l'orphelinat. Mais elles survivent.  
Comment sait-on qu'il s'agit bien de lui sur cette photo élevée au rang de quasi-icône? En 1991, Irene reconnaît son père sur la photographie utilisée par un journal allemand. Depuis quelques années déjà, elle rassemble des documents sur le destin de ses proches. Elle en a même fait un livre, publié en 1996, dans lequel elle raconte l'histoire de sa famille "déchirée par l'Allemagne nazie". 

jeudi 22 décembre 2011

Coup d'oeil sur la littérature Espagnole !

J'écris aujourd'hui pour les esprits curieux et avides de culture littéraire nationale, déjà très heureux notamment de lire l'interview exclusive de Marc Levy, auteur Français mondialement reconnu, pour Deb'Actualités  mais également de culture internationale.

En effet, nous partons maintenant à la rencontre de Pablo Soriano Clemente un jeune étudiant à l'Université Polytechnique de Valence en Espagne qui consacre une partie de son temps dans l'élaboration de son blog.

Un blog intitulé Mesandome las Barbas (se frottant la barbe) original et passionné portant sur la littérature. Il apparaît comme un lieu d'échanges, de partage d'expériences, de ressentis et diffuseur de passion ! Divisés en plusieurs rubriques, Pablo alias El Barbus (le barbus) y évoque son cheminement personnel tel un journal intime il se questionne et nous interpelle sur ce que signifie être écrivain. Est ce un talent inné ou est ce quelque chose qui se travaille, se façonne ? Une autre rubrique toute aussi intéressante est consacrée aux opinions et ressentis bons ou mauvais de ce jeune talent sur les livres qu'il lit. On y trouve notamment la critique de La Chute des Géants de Ken Follet.

El Barbus donne également de précieux conseils aux talents cachés qui souhaitent s'exprimer face au monde entier. Comment écrire ? Où ? Pourquoi ? Comment protéger ces écrits ? Mais il va également à la rencontre des artistes de demain, d'écrivains et passionnés de littérature reconnus dans l'univers virtuel en les interviewant sur leurs motivations et la conception de leur projet.  Enfin, pour ceux qui souhaitent faire un petit détour à Valence Pablo liste quelques événements littéraires à ne pas rater !

Mais je ne peux vous dire tout, préférant vous laisser vaguer de surprises en surprises je vous conseille vivement, à vous, passionnés par la langue espagnole ainsi que la littérature d'aller découvrir cet univers culturel, philosophique et si passionnant !!!






Roman Polanski adapte Yasmina Reza, et c'est un "Carnage"

Tout commence par un acte de violence, auquel on assiste de loin, sans rien y comprendre : dans un parc un groupe d’enfants se dispute, puis l’un d’eux en frappe un autre au visage, d’un coup de bâton. Cut. On se retrouve dans un appartement où les parents des deux enfants incriminés sont en pourparlers. Au lieu de s’en remettre au dieu procédurier et coûteux des assurances, ils rédigent ensemble une sorte de procès-verbal de l’incident auquel ils n’ont pas assisté, en guise de déclaration de paix.

L’ordre naturel semble respecté : les enfants cognent, les parents discutent. Mais, très vite, la doucereuse négociation tourne au vinaigre. L’amiable vire à la franche inimitié, avant de faire éclater la ligne de front, et de révéler les lézardes des couples en présence. La pièce de Yasmina Reza qu’adapte Roman Polanski évoquait un dieu du carnage, dieu moins transcendant qu’intérieur à ces familles faussement équilibrées. Ici, le dieu a disparu, reste la promesse du carnage. Le film déroule son implacable démonstration : les bourgeois policés restent des brutes en puissance, vindicatives et infantiles, là où leurs enfants se contentaient d’être brutalement enfantins.

Le film est ainsi construit en sandwich : entre deux images enfantines et muettes, une épaisse tranche de bla-bla d’adultes. Le contraste éclaire un paradoxe : les enfants se bagarrent, oui, mais innocemment. Les parents parlementent, d’accord, mais méchamment. Les enfants se taisent (étymologiquement, l’infansest « celui qui ne parle pas »), les adultes bavardent. Au nom de leur lucidité factice, les grands font naître un conflit pire que la dispute de cour de récré, vite oubliée. D’un côté, une violence spontanée sans arrière-pensées ; de l’autre, une violence résultant du désir de civilisation capable d’ébranler définitivement.

« Tout ça pour ça »

L’énergie du film repose sur ces deux couples pris au piège d’un huis clos, selon le principe éprouvé de la Cocotte-Minute, avec alcool désinhibant et accélérateur des réactions habituelles. Inversion des solidarités attendues, dévoilement des non-dits et moments de vérité conquis contre la paix des ménages : le film marche sur les traces de Qui a peur de Virginia Woolf ? (avec Richard Burton et Elizabeth Taylor) – la cruauté en moins.

Ça commence, certes, comme un film de Polanski, mais pour redevenir bien vite une pièce de Yasmina Reza. Tennessee Williams, en inoffensif. Polanski rézaïfié. On peut, au choix, être déçu par le pétard mouillé et la promesse non tenue : quand Polanski annonce un carnage, on s’attend davantage au flippant gothique de
Rosemary’s Baby ou à la froide sauvagerie du Ghost Writer, qu’à la drôlerie de salon, à la fois irrésistible et convenue de Yasmina Reza. Ou bien on peut être sensible à l’ironie toujours présente de Polanski, qui a l’air de dire, comme un Shakespeare en récréation : « tout ça pour ça », regardez ces marionnettes qui s’agitent pour éviter un conflit qu’elles font tout pour exacerber.

Celui qui cherche à assigner à la violence une origine méconnaît qu’il n’y a d’autre origine à celle-là que la tentation de lui en trouver une, soulignait l’anthropologue René Girard. C’est le fameux
« ce n’est pas moi, c’est lui » qui fait naître l’animosité véritable. Illustrant ce principe déjà connu des Grecs, qui appelaient ça le kudos,le film fait circuler la violence comme une énergie n’appartenant à personne en propre, mais résultant des situations. Ce ne sont pas les êtres qui sont violents, la violence est une divinité invisible, inassignable, une électricité qui a besoin de deux pôles pour jaillir.

Au final, une très bonne comédie qui aurait pu faire une excellente tragédie. Pas vraiment un carnage donc, plutôt sa possibilité toujours présente sous ce qu’on a coutume d’appeler le vernis de la civilisation. Polanski jouit et se réjouit de sa liberté retrouvée. Les génies aussi ont le droit de se détendre. Un bon film d’intérieur donc, confortable comme des pantoufles, au coin d’un feu qu’on est heureux de retrouver. Polanski, welcome home.
 
 
« Carnage », de Roman Polanski. Sortie le 7 décembre. 

vendredi 11 novembre 2011

Le Lac des Cygnes en France

Le Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre propose une unique représentation de l’un des plus prestigieux ballets classiques. 

Amour, pouvoir et jalousie s’affrontent dans cette oeuvre maudite de Tchaïkovski.
Après son interdiction, le chorégraphe Petipa lui redonnera ses lettres de noblesse.

Les prodigieux artistes de cette compagnie emmenés par la célèbre danseuse-étoile Irina Kolesnikova, promettent une extraordinaire performance. Mise en scène, costumes, décors, orchestre et performances techniques et artistiques font de ce spectacle un des plus spectaculaires du répertoire du Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre.
 
Piotr Ilitch Tchaïkovski est un compositeur russe de l’ère romantique (1840-1893). Eclectique, son œuvre est d’inspiration plus occidentale, incorpore aussi des mélodies folkloriques nationales. Orchestrateur génial, doté d’un grand sens de la mélodie, Tchaïkovski s’illustra particulièrement par ses symphonies, suites, ballets et concertos. C’est également lui qui donna ses lettres de noblesse au ballet, ajoutant une dimension symphonique à un genre auparavant considéré comme inférieur.
Après l’échec d’un mariage de pure convenance, Tchaïkovski vit une relation épistolaire idéalisée avec sa protectrice Nadedja von Meck qui lui écrira notamment : « Piotr Illyich, avez-vous aimé ? Il me semble que non. Vous aimez trop la musique pour aimer une femme. » Leur relation purement platonique durera plus de quatorze ans.

Ainsi, la partition du Lac des cygnes est une composition révélatrice des aspirations et du tempérament d’un Tchaïkovski poursuivi par le sentiment d’une implacable fatalité : son homosexualité. Comme Siegfried, les amours féminines lui sont interdites. Le prince ne peut avoir de relation charnelle avec le cygne blanc symbole de pureté. Ceci serait contraire aux lois humaines. La création du Lac des cygnes ballet, composé en 1876, est retiré de l’affiche et tombe dans l’oubli. Il a fallu attendre la reprise de la chorégraphie par Petipa en 1895 pour redonner au Lac des cygnes la place qui lui revient. et les représentations qui suivent sont une cruelle humiliation pour le compositeur qui la vit comme une nouvelle malédiction. 

Michel-Victor-Marius-Alphonse Petipa, né à Marseille en 1818 et mort en Crimée en 1910, est un danseur, maître de ballet et chorégraphe français qui passa, de 29 ans à sa mort, toute sa vie en Russie. Bon danseur, il est plutôt reconnu pour ses qualités de chorégraphe. Il signa d’ailleurs une soixantaine de ballets, dont plusieurs feront date dans l’histoire de la danse et entreront dans le répertoire classique des grandes institutions : La Belle au bois dormant (1890), Casse-Noisette (1892) ou Le Lac descygnes (1895) avec Tchaïkovski, Le Corsaire (1858) et Faust (1867) avec Cesare Pugni, et surtout Don Quichotte (1869) et La Bayadère (1877) avec Léon Minkus.

samedi 28 mai 2011

Eric Zemmour et Eric Naulleau virés: Laurent Ruquier s'explique !

Changement radical en vue pour On n'est pas couché : selon L'Express, le duo terrible Eric Zemmour - Eric Naulleau ne sera pas reconduit à la rentrée.

"On n'est pas reconduit". Voilà la maxime qui va remplacer On n'est pas couché pour les deux compères Eric Zemmour et Eric Naulleau. Chaque année au printemps, différentes rumeurs circulent sur l'avenir précaire des deux chroniqueurs de Laurent Ruquier, toujours sans conséquences au final. Mais cette année, ils ne pourront éviter le couperet : L'Express affirme que les deux Eric ne seront pas reconduits l'an prochain. L'hebdomadaire précise avoir contacté Eric Zemmour et Eric Naulleau, qui ont tout deux confirmé l'information.

S'expliquant pour la première fois sur son éviction d'On n'est pas couché, Eric Naulleau n'a pas caché sa déception au micro de RTL ce midi.Pas fâché, mais déçu. Voilà comment on pourrait résumer le sentiment d'Eric Naulleau, viré d'On n'est pas couché tout comme Eric Zemmour. Si le chroniqueur n'en veut pas personnellement à Laurent Ruquier, à l'origine de cette décision, il se dit ouvertement "meurtri". Au micro de RTL, il explique : "Je ne sais pas si quelqu'un prendrait ça de bon cœur d'être traité comme un citron qui a fini de donner son jus et dont il faut se débarrasser. Je suis à la fois triste pour moi et pour la liberté d'expression en général, au delà de mon cas personnel, qui au fond n'a pas grande importance. Je me suis senti comme un gamin privé de dessert, comme un chroniqueur que l'on remercie à la veille d'une année électorale".
"J'étais devenu un problème", lâche Eric Naulleau, qui tente de comprendre la décision de Laurent Ruquier. "J'ai l'impression que c'est une parenthèse qui doit se fermer pour des tas de raisons, à la fois peut-être, des raisons simplement télévisuelles, à savoir qu'il est vrai que les invités ne voulaient pas venir parce qu'ils ne voulaient pas être confronter à des critiques, explique Eric Naulleau. Ils ne veulent être confrontés qu'à des cires pompes et je pense que l'ambiance politique, on ne peut tout de même pas dire qu'elle n'a pas joué d'influence". Eric Zemmour pense-t-il la même chose ? On devrait vite le savoir...

Ruquier explique pourquoi il a viré Zemmour et Naulleau    

Dans une interview au Parisien publiée vendredi, Laurent Ruquier met les choses au point. Les deux chroniqueurs acerbes paient-ils leur impertinence ? L’animateur aurait-il cédé à la censure ? Absolument pas, à en croire Laurent Ruquier, qui assure que les deux Eric ne sont "sûrement pas" trop provocateurs". "Je ne fais pas une émission pour être tranquille", ajoute-t-il. Et l’animateur insiste, la décision vient de lui, "unilatéralement", non de France Télévisions ou de l’Elysée, comme le laissaient entendre certaines rumeurs. "Ce n’est pas mon genre d’être sous influence", affirme-t-il. 

La seule raison de l’éviction des provocateurs serait "le renouvellement de l’émission". "Eric Zemmour en est à sa cinquième saison. Eric Naulleau à sa quatrième", justifie l’animateur.
A présent, Laurent Ruquier est en quête de remplaçants : il cherche "de nouveaux provocateurs, un de droite, un de gauche". Et les deux Eric ne se retrouveront pas au chômage, leur patron leur a même proposé "de venir de temps en temps" dans son émission On va s'gêner, sur Europe 1.

dimanche 22 mai 2011

Le Palmarès du Festival de Cannes 2011

The Tree of Life" de Terrence Malick
Voici le palmarès du 64e Festival de Cannes, décerné dimanche soir par le jury présidé par l'acteur et réalisateur américain Robert De Niro:

- Palme d'or: "The Tree of Life" de Terrence Malick

- Grand Prix: "Le gamin au vélo" de Jean-Pierre et Luc Dardenne, et "Bir Zamanlar Anadolu'da" ("Il était une fois en Anatolie") de Nuri Bilge Ceylan.

- Prix de la mise en scène: Nicolas Winding Refn pour "Drive"

- Prix du Jury: "Polisse" de Maïwenn

- Prix d'interprétation masculine: Jean Dujardin pour son rôle dans "The Artist" de Michel Hazanavicius

- Prix d'interprétation féminine: Kirsten Dunst pour son rôle dans "Melancholia" de Lars von Trier

- Prix du scénario: Joseph Cedar pour "Hearat Shulayim" ("Footnote")

- Caméra d'or: Pablo Giorgelli pour "Las Acacias", présenté dans la section "La semaine de la critique".

Courts-métrages:

- Palme d'or: "Cross" de Maryna Vroda

- Prix du Jury: "Badpakje 46 (Maillot de bain 46)" de Wannes Destoop.

mardi 17 mai 2011

La Nuit Européenne des Musées 2011

La nuit des musées 2010 au Louvre
La 7ème édition de la Nuit des Musées aura lieu le samedi 14 mai 2011. Cette formidable initiative rencontre chaque année un succès fulgurant. Et pour cause, la gratuité et l'originalité des manifestions proposées séduisent un public chaque fois plus large et c'est tant mieux. D'ailleurs, cette Nuit des Musées est rappelons-le, un événement à échelle européenne.
La dernière Nuit des Musées a engendré environ 70 000 visiteurs à Paris. Cette année, la Nuit des Musées se modernise et, comble de la modernité, permettra à un nouveau public de découvrir ses manifestations en ligne en amont. Alors oui, même les plus frileux pourront profiter en toute sérénité de cette 7ème édition.

Le programme, disponible depuis le début de la semaine, mettra cette fois l'accent sur la mer, en rapport à l'année des Outre-mer français et recense quelques 196 événements sur la capitale.

Puisque la nuit donne une toute autre dimension aux monuments et établissements, puisque les personnes elles mêmes perçoivent les événements d'une toute autre manière, cette manifestation est l'occasion idéale de découvrir les musées sous un angle différent ! La mise en scène, les jeux de lumière, tout est occasion de sensibiliser et d'inciter les publics à participer émotionnellement à ces rencontres.
La volonté majeure de cette initiative est de rendre les musées accessibles à tous et à toutes, sans distinction. Cette motivation première explique très certainement le succès rencontré, souhaitons lui encore de durer de longues années !
Préparez-vous pour le marathon des musées le 14 mai prochain et grâce au programme soyez informés de tous les rendez-vous organisés.
Et si vous désirez faire découvrir les Musées à vos enfants pendant cette nuit magiques, découvrez le programme complet des animations et musées ouvert aux enfants de la Nuit des Musées.


Le site officiel de la nuit des musées 2011: http://www.nuitdesmusees.culture.fr/

vendredi 13 mai 2011

L'interview exclusive de Marc Levy pour deb'actualités !

Marc Levy
La star des libraires de la dernière décennie, c'est lui. Depuis la sortie de son premier roman "Et si c'était vrai", en 2000, Marc Levy enchaîne les romans et les succès avec une belle constance. Il peut compter sur son catalogue, qui s'écoule toujours très bien, à l'instar de son roman "Où es-tu ?", paru en 2003 et qui s'est vendu à 86 000 exemplaires depuis 2008. Depuis 2008, il a publié 4 ouvrages qui ce sont vendus entre 300 000 et 1 million d'exemplaires. Autrement, traduits en 41 langues et publiés à plus de 20 millions d'exemplaires, Marc Levy est l'auteur français le plus lu dans le monde. Une belle reconversion pour cet ancien entrepreneur à l'esprit simple pour qui le contact avec ses lecteurs semble essentiel !!

Il nous parle ici de son talent d'écrivain et surtout de son nouveau roman, L'étrange voyage de Monsieur Daldry en déclarant ainsi « On a deux vies en soi. Celle que l'on connaît et une autre, qui nous attend. »


1) Parlons tout d’abord de votre talent : l’écriture. D’abord secouriste puis ensuite fondateur d’un cabinet d’architecture n'avez-vous pas éprouvé le besoin d'écrire avant 1999 ?

Honnêtement pas vraiment. En fait tout vient du conte que je racontais à mon fils. Chaque soir j'inventais une suite à ce conte. Je prenais beaucoup de notes pour ne pas me répéter, je cherchais de nouvelles idées. Et lorsqu'il a eu 9 ans, il en a eu marre. Quant à moi ça me manquait énormément, du coup j'ai commencé à lui écrire une histoire qu'il pourrait lire lorsqu'il serait un homme.
 
2) Comment travaillez -vous en tant qu'écrivain?

J’écris surtout l’hiver, au rythme de 15 heures par jour, et la nuit. J’écris dans mon atelier, j’aime cet endroit, c’est mon lieu d’écriture. Le reste de l’année, je voyage et construit mes histoires, apprend à connaitre mes personnages.
 
3) A quel genre littéraire estimez-vous appartenir, et pourquoi ?
   
Je n’en sais rien, je suis romancier, et je m’efforce de changer de genre à chaque roman, c’est ma liberté, alors je dirai, « romancier libre »
L'étrange voyage de Monsieur Daldry, 2011


4) Désormais, pouvez vous nous parler de votre nouveau roman « tendrement drôle » ?

Alice, est créatrice de parfum, elle habite au dernier étage d’un modeste maison Victorienne. La veille de Noël, sa bande de copains, tous musiciens, la conduit à la fête foraine de Brighton. Poussée par ses amis, elle s’installe sur le fauteuil d’une voyante et entend d’elle une étrange révélation ; La voyante lui confie que l’homme qui comptera le plus dans sa vie, vient de passer derrière elle et que pour le retrouver, il lui faudra entreprendre un long voyage, au cours duquel elle découvrira que rien de ce qu’elle croyait être sa réalité n’existe.
Son voisin de palier , l’étrange Monsieur Daldry, va la pousser à prendre très au sérieux les prédictions de cette voyante.


5) Quels thèmes avez-vous souhaité aborder finalement à travers Alice et M. Daldry plongés en plein cœur des années 
50 ?

J’ai eu envie de parler de cette part d’histoire que nous portons en nous et qui n’est pas nécessairement celle que nos parents, notre éducation, où celle que la vie nous a écrit. J’ai eu envie de parler du besoin de quête identitaire qui est en chacun de nous, et aussi de la rencontre de deux solitudes.
6) D’où vous est venu l’inspiration pour ce roman ? De votre vie personnelle ?

Par certains points oui, je me sens assez proche de Daldry, mais l’histoire est une vraie fiction.


7) Enfin, avez-vous de futurs projets ?

Mais oui….. enfin, je l’espère bien




Portrait chinois


Si vous étiez...
  • Un livre Clair de Femme
  • Une odeur  Le caramel
  • Un film  « La vie secrète de Walter Mitty »
  • Un sentiment «  Un fou rire »
  • Une devise, un proverbe «  Surtout ne pas en avoir… le proverbe est un ciment de la pensée »
  •  
     
    Ainsi s'achève cette rencontre, voici maintenant des liens utiles pour suivre l'actualité de Marc Levy.