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lundi 20 février 2012

Débordements policiers à Valence (Espagne) lors d'une manifestation étudiante

Une étudiante se révolte, Constitution Espagnole à la main
Des incidents ont éclaté lundi à Valence, dans l'est de l'Espagne, où la police est intervenue lors d'une manifestation de plusieurs centaines de jeunes contre les restrictions budgétaires, selon des journalistes sur place.

Plusieurs personnes ont été interpellées lorsque les policiers ont repoussé les manifestants à coups de matraque.Les jeunes, à l'appel des réseaux sociaux, s'étaient rassemblés devant l'institut Lluis Vives, un collège de la ville, pour protester contre les problèmes de liquidités qui ont privé de chauffage ces dernières semaines plusieurs écoles, le gouvernement régional n'ayant pas réglé les factures auprès des fournisseurs.

Des incidents ont éclaté entre les manifestants et un cordon de policiers qui protégeaient les lieux, puis dans les rues voisines lorsque les jeunes se sont dispersés, les policiers faisant usage de leurs matraques et certains manifestants étant traînés au sol.
"Il y a eu des arrestations, nous ne savons pas encore combien. Des manifestants ont eu une attitude agressive et il y a donc eu des arrestations", a déclaré un porte-parole de la police.

De fréquentes manifestations sont organisées depuis quelques semaines à Valence, la région la plus endettée d'Espagne, où les autorités ont annoncé début janvier un plan de rigueur incluant des augmentations d'impôts et des coupes dans les dépenses de santé et le secteur de l'éducation pour un montant de plus d'un milliard d'euros.

La nouvelle mode des castings pour enfants !

Publicités, défilés, télévision, cinéma : toute l’année, de nombreux secteurs lancent des castings pour recruter des enfants à la belle frimousse. Propulser le vôtre en haut de l’affiche semble alors un jeu d’enfant. Mais pour éviter une chute qui réduirait vos rêves et son enfance en fumée, attention aux dangers.

Bien choisir son agence

Bien que vous puissiez répondre directement à des annonces, passer par une agence est souvent plus simple à condition de se méfier de celles, peu scrupuleuses, qui fleurissent surtout sur la toile…
Une agence sérieuse doit tout d’abord être gratuite et, si elle compte des enfants de moins de 16 ans, elle doit disposer, en plus d’une licence, d'un agrément préfectoral spécifique. En tant que représentants légaux, vous devez être très prudents, d’autant que, face à une « fausse agence », l'État et la DDASS (direction départementale des affaires sanitaires et sociales) peuvent se retourner contre vous en cas de problème !

Après avoir repéré le secteur ad hoc pour votre enfant (publicité, mannequinat, cinéma…), que vous répondiez à une annonce ou l’inscriviez dans une agence, vous devrez disposer de quelques jolis clichés récents. Bien qu’il faille probablement remplir une fiche descriptive, ce sont ces photos qui feront la différence : si elles tapent dans l’œil, votre enfant pourra alors démontrer ses capacités lors d’un casting.

La législation

Si votre petit est sélectionné, il sera soumis à la législation relative au travail des enfants. Il devra obtenir une dérogation d’une commission d’experts, passer une visite médicale auprès de la médecine du travail et recevoir une autorisation de son établissement scolaire (s’il manque les cours), ainsi que l’agrément de tous ses représentants légaux.
De plus, il ne pourra travailler qu’un certain nombre d’heures par semaine, le mercredi, le samedi ou pendant les vacances scolaires (sans dépasser la moitié de celles-ci), avec une dérogation spéciale pour un tournage entre 20 heures et minuit, et l’interdiction formelle de tourner entre minuit et 8 heures. S’il rate des cours, un rattrapage scolaire devra être organisé par la production. Pour les plus petits, la présence d’un « coach » sera également souhaitée sur le tournage.
Côté gains, ils seront tributaires de son âge, son expérience et son secteur d’activité. Sachez toutefois que le minimum de facturation est de deux heures et que les revenus seront bloqués à la Caisse des dépôts et consignations jusqu’à la majorité de la petite vedette, bien qu’une compensation (frais de déplacements ou autres) soit prévue pour les représentants légaux.

Quelques conseils pour l’équilibre de votre enfant

  • Éviter toute projection
Vous rêviez d’être une star des planches et, maintenant, vous voulez que votre enfant réalise votre rêve. À un détail près : « il » n’est pas vous. Dès lors, évitez de vous projeter sur lui et écoutez attentivement « ses » aspirations. Vous pouvez le conseiller, l’inciter, mais c’est à lui de choisir son activité ! Et, s’il décide de vous faire plaisir, protégez-le sans le suivre partout.
  • Apprendre à relativiser
L’enfant doit envisager un casting avec sérénité et sans angoisse. Réussir, ce n’est point une obligation. Plus il sera naturel et confiant, plus la réussite sera à sa portée ! Faites du casting un jeu, dont l’important est de participer. N’oubliez jamais que si votre enfant vous voit chagriné face à son échec, il pourrait ressentir un profond sentiment de culpabilité.
  • Garder la tête sur les épaules
Un enfant qui réussit un casting ne sera pas plus une nouvelle star que celui qui échoue sera un raté… Votre enfant est peut-être le plus beau pour vous mais l’est-il objectivement ? Et, si c’est le cas, est-il bénéfique de le lui répéter à longueur de journée ?
Pour qu’il réussisse, il faudra avant tout du talent, beaucoup de chance et un brin de modestie. Les valeurs, les amitiés, les diplômes restent, le succès n’est souvent qu’un feu de paille. Alors, évitez les déceptions en gardant toujours les pieds sur terre !
  • Ne pas tomber dans une spirale de casting sans fin !
Même si la meilleure façon d’acquérir de l’assurance est d’en passer un maximum, il faut que votre enfant garde du temps pour l’école (une priorité), pour s’amuser, pour se reposer… Et puis, vous risquez également d’être surmenés ! Sans compter qu’après quelques tentatives infructueuses, il sera souvent inutile de s’acharner…

À chacun sa voie

Parfois, un casting raté se révèle une expérience enrichissante et renforce la confiance en soi de votre enfant. D’autres fois, cela peut le bloquer, le rendre complexé voire narcissique. Vous trouverez toujours des gens pour vous critiquer, pour dire qu’il est trop tôt ou que vous l’exploitez. Alors, faites ce que vous seuls pensez être juste en étant pleinement à son écoute. Et puis, qui ne tente rien n’a rien !
Toutefois, si, au bout de quelques essais, votre petit bout demeure réticent, ne se prête toujours pas au jeu, rechigne à apprendre son texte, fait preuve de mauvaise volonté et s'impatiente, arrêtez de vous acharner : il n’est peut-être pas (encore) la nouvelle star de demain.
Après tout, il pourra se consacrer à un florilège d’autres activités (moins rémunératrices financièrement mais pas humainement) comme la peinture et la musique, idéales pour sa créativité, le sport, qui permet de se confronter aux autres ou de partager une victoire, le théâtre pour parfaire son talent...
Les possibilités étant innombrables, il vous suffira de choisir celle qui fera que votre petit s’éclate et brille dans toute son identité !





Quant à la rédaction de Deb'Actualités, elle a trouvé son chouchou 2012.
Si vous aussi vous souhaitez le soutenir, c'est ici !

jeudi 16 février 2012

Des scientifiques Belges ont trouvé un vaccin pour mieux lutter contre le VIH

C'est un pas de plus dans la recherche pour la lutte contre le SIDA. En Belgique, des chercheurs de l'Institut de médecine tropicale (ITG), de l'hôpital universitaire d'Anvers (UZA) et de l'Université d'Anvers (UA) ont annoncé avoir développé un nouveau vaccin thérapeutique contre le VIH. Autrement dit, un vaccin destiné à aider l'organisme des malades à combattre le virus. Déjà testé sur des volontaires, celui-ci aurait montré des résultats prometteurs.
Concrètement, la technique développée se concentre sur les cellules CD8, des globules blancs qui sont, selon les chercheurs, insuffisamment "soutenues" par d'autres cellules du système immunitaire : les cellules dendritiques. Dans le cas du VIH, ces cellules ont en fait du mal à obtenir la bonne information et à soutenir les CD8. D'où l'idée des chercheurs : "charger" les cellules dendritiques avec les informations génétiques du VIH pour lever ces difficultés.
L'essai a ainsi été mené sur 6 patients séropositifs chez qui les chercheurs ont prélevé des cellules dendritiques dans un grand volume de sang. Puis ceux-ci ont cultivé les cellules dans des tubes à essai avant de leur fournir les fameuses informations concernant le VIH puis de les geler. Enfin, les chercheurs ont administré aux volontaires une petite quantité de leurs propres cellules dendritiques chargées et ce, à quatre reprises, à quatre semaines d'intervalle. 
Au final, les résultats ont montré que les cellules CD8 reconnaissaient de mieux en mieux le virus après chaque vaccination sans qu'aucun effet secondaire majeur ne soit identifié. Toutefois, si la réponse immunitaire s'est vue augmentée, le VIH est encore parvenu à modifier suffisamment vite ses protéines pour échapper à l'attaque. Le vaccin n'arrive donc pas à venir véritablement à bout du virus, ni à guérir les malades. Le succès observé suffit cependant à motiver la poursuite des recherches sur un tel procédé.

vendredi 27 janvier 2012

Massacre de dauphins au Danemark !


En 2008, quelques associations attiraient l'attention sur un rituel danois qui consistait à massacrer gratuitement des dauphins Calderon des îles Féroé, qui font partis du Danemark.
3 ans plus tard, ce macabre scénario semble encore d’actualité. En effet, aussi incroyable que cela puisse paraître, tous les ans un rituel barbare et sauvage consiste au massacre gratuit du dauphin Calderon, un dauphin originaire des îles Féroé au Danemark.
Le rituel veut que des jeunes hommes (ou plutôt des barbares), participent au massacre pour démontrer qu’ils ont atteint l’âge adulte.
Il ne fait pas bon être un dauphin Calderon aux îles Féroé au Danemark, lorsque la folie meurtrière s'empare des hommes ...
Une marre de sang dans la mer, des dauphins éventrés et tirés à l'aide de harpons sur la plage, et souvent encore vivants.
Et au fur et à mesure, on ne peut que comprendre!!! Les images parlant d'elles-mêmes... C'est aux îles Féroé,  se situant en plein océan, entre l'Ecosse et l'Islande, dépendant  directement de l'état du Danemark, que cette tradition à court. Elle aurait 1000 ans et consiste à abattre les dauphins Calderon sur le port, où des hommes les  massacrent, au nom d'une tradition datant du Moyen Age. Chaque année, près de 1.500 dauphins Calderon y sont ainsi massacrés.
Le dauphin Calderon est connu pour sa sociabilité, qui fait qu’il n’a pas peur de s’approcher du rivage et des personnes qui l’observent ou le massacrent. Le dauphin Calderon serait par ailleurs jugés comme très intelligent. Cette espèce est protégée par la Convention de Berne de 1979 annexe II.
Honte au Danemark, il faut arrêter le massacre, et pour se faire, nous invitons nos lecteurs concernés à écrire à l'ambassadeur du Danemark à cette adresse : Ambassade du Danemark - 77, Avenue Marceau 75116 Paris - Tél: 01 44 31 21 21 – Email : paramb@um.dk
Ci après des images qui pourraient peut être, sensibiliser les gens à dénoncer cet acte barbare, mais surtout, inutile…


vendredi 20 janvier 2012

Fermeture de Megaupload

Le site de téléchargement de fichiers Megaupload.com était inaccessible jeudi après la décision de la justice américaine de poursuivre plusieurs responsables du site pour violation des droits d'auteurs.
Cette décision, portant sur l'un des plus importants sites de téléchargement au monde, survient alors que le débat bat son plein outre-Atlantique sur deux projets de loi visant à renforcer la lutte contre le téléchargement illégal.


Les fondateurs de la plate-forme de partage de fichiers, baptisée "Mega Conspiracy" par les procureurs, sont accusés d'avoir entraîné plus de 500 millions de dollars de perte pour les ayant-droits et d'avoir généré 175 millions de dollars de profit via les abonnements et la publicité.
A ce titre, un tribunal fédéral de Virginie a ordonné jeudi la fermeture de dix-huit autres noms de domaine affiliés à Megaupload et a également saisi quelque 50 millions de dollars d'avoirs.
Une vingtaine de mandats d'arrêts ont été émis aux Etats-Unis et jusqu'à huit autres à l'étranger. Les fondateurs du site, Kim Dotcom, également connu sous le nom de Kim Schmitz et de Kim Tim Jim Vestor, et Mathias Ortmann, qui figurent parmi les personnes inculpées jeudi, ont été arrêtés à Auckland, en Nouvelle Zélande, par les autorités locales, selon le département américain de la Justice.
Ils risquent jusqu'à 20 ans de prison pour conspiration de racket, conspiration de violation de copyright et conspiration de blanchiment d'argent.


OPPOSITION A SOPA ET PIPA


Pour protester contre la fermeture du site, des pirates informatiques s'en sont pris aux sites internet du département américain de Justice et d'Universal Music, entre autres.
"Le gouvernement ferme Megaupload ? Quinze minutes plus tard, Anonymous ferme des sites du gouvernement et de labels musicaux", ironise un membre d'Anonymous sur le site de microblogging Twitter.
A Paris, le président français Nicolas Sarkozy a salué la décision de justice prise à l'encontre du site de téléchargement.
"La mise à disposition illégale, par ce service, d'oeuvres protégées par le droit d'auteur, permettait à ses promoteurs de réaliser des profits criminels sous la forme de recettes publicitaires ou d'abonnements de ses usagers", indique l'Elysée dans un communiqué transmis tard jeudi.
"C'est le financement des industries culturelles dans leur ensemble qui est mis en cause par ce type d'opérateurs. Le moment est donc venu d'une collaboration judiciaire et policière active entre Etats pour porter un coup d'arrêt à leur développement."
La décision de la justice américaine survient au lendemain d'une action coup de poing de l'encyclopédie participative en ligne Wikipedia qui a fermé mercredi son site internet en langue anglaise pour protester contre les projets de loi américains SOPA (Stop Online Piracy Act) et PIPA (Protect IP Act).
Le projet de loi SOPA vise à enrayer le téléchargement illégal en obligeant notamment un site tiers à bloquer l'accès à d'autres sites dont les offres violent les lois américaines sur le droit d'auteur. Mais les critiques sont nombreuses et certains dénoncent un "filtrage" ou une censure d'internet.

jeudi 23 juin 2011

Fraude au Bac S: Recours au conseil d'état et Bac S donné à 9/20...

Une lycéenne a décidé de déposer un recours en Conseil d'Etat en vu de faire annuler l'épreuve de mathématique du bac scientifique, dont une question a fuité la veille de l'épreuve sur Internet.



L'affaire de la fuite du sujet de mathématiques du bac S, que Numerama révélait mardi soir, est loin d'être enterrée. En réaction, le ministre de l'éducation nationale Luc Chatel a tenté d'éteindre l'incendie mercredi matin, en annonçant que l'épreuve ne sera pas annulée, contrairement à ce que nous avions estimé être la conséquence la plus logique. Plutôt que d'obliger les candidats à repasser l'examen, le ministre a décidé d'ignorer la question qui a fuité, et de ne pas la noter. Ce qui est une solution évidemment contestable, pour plusieurs raisons.
Tout d'abord parce qu'avec cette décision, Luc Chatel feint d'ignorer que si le sujet a pu fuiter en partie sur Internet, c'est le signe qu'il a pu aussi fuiter dans sa totalité hors ligne. Dès mardi soir, un internaute se présentant comme le fameux Chaldeen affirmait sur un salon IRC que "vous pouvez être sûr qu'au moins une classe de Terminale S entière possédait l'intégralité du sujet".
Par ailleurs, le fait de retirer la question de probabilités de l'examen de mathématiques déplaît fortement aux candidats qui ont réussi cette question notée sur 4 points, réputée facile, et moins brillé sur leur reste. Leurs chances d'avoir la moyenne se réduit.
De plus, ceux qui ont bénéficié de la fuite ont pu consacrer tout leur temps aux autres questions, puisqu'ils connaissaient les réponses de la question de probabilité, alors que les candidats qui ont travaillé sur l'ensemble de l'examen ont perdu du temps sur celle-ci. Ce qui remet en cause l'équité entre les candidats.
Dès lors, il n'est pas surprenant de voir qu'un premier recours administratif est déjà déposé en procédure d'urgence devant le Conseil d'Etat, dans l'objectif de faire annuler l'épreuve. "La note de mathématiques en section S est affectée d'un coefficient 7 ou 9: quatre points gagnés peuvent changer la donne pour l'obtention du baccalauréat ou la mention", explique Me David Dokhan, l'avocat de la lycéenne qui exerce le recours.
Les fraudes ont probablement toujours existé, mais elles étaient jusqu'à présent réservées à un petit cercle d'initiés, très localisé. Or désormais avec Internet, les fuites peuvent bénéficier à des milliers voire des centaines de milliers de candidats. C'est donc peut-être tout le principe du bac qu'il faut revoir. "On voit bien que notre système est en crise, il l’était depuis longtemps, mais il est rattrapé par les nouvelles technologies", analyse le secrétaire général du syndicat des personnels de direction de l’éducation nationale, dont les propos sur France Inter sont rapportés par Libération. "Ce qui est en cause aujourd’hui, ce sont les modalités de passation des épreuves et l’organisation même de notre examen, qui n’est manifestement plus du tout adéquat".
A défaut, il est presque certain que de nouvelles fuites auront lieu, l'année prochaine ou l'année suivante. La sécurité et la confidentialité absolues n'existent pas.
"Ca va peut-être étonner. Mais (si j'ai fais ça) c'était tout simplement pour faire chier le monde car je trouve que le bac est une immense comédie", justifiait mardi soir celui qui se présente comme Chaldeen.

samedi 4 juin 2011

Premier mariage homosexuel/transgenre en France, ce week end

Stéphanie Nicot, née Stéphane il y a 59 ans, s'est mariée samedi avec sa compagne Élise à Nancy. La justice s'oppose à son changement de sexe à l'état-civil. Ce mariage est une première en France.


Deux lesbiennes se sont mariées samedi à Nancy, l'une d'elles née homme étant toujours considérée comme tel par l'état-civil, ce qui constitue une première en France. Stéphanie Nicot, née Stéphane, 59 ans, et sa compagne Élise, 27 ans, se sont dit «oui» en matinée lors d'une cérémonie à la mairie de Nancy. Les deux femmes, en couple depuis quatre ans, ont exprimé leur «émotion» à l'issue de leur union qui se voulait «un moment d'amour et de tendresse avec nos proches». Elles ont ensuite rejoint une Marche des fiertés lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT) dans l'après-midi.
C'est officiellement en tant qu'homme que Stéphanie a épousé sa compagne. Un témoin de mariage d'Élise a affirmé que l'adjoint au maire qui a uni les deux jeunes femmes a appelé Stéphanie Nicot sous son ancien prénom masculin. Celle-ci dit avoir subi une intervention chirurgicale pour devenir une femme mais elle refuse de fournir à la justice les documents attestant de cette opération. De tels documents sont pourtant indispensables à un changement de sexe à l'état-civil, en vertu d'une jurisprudence établie par la Cour de cassation en 1992.

«En nous discriminant, on nous a fait le plus beau cadeau»

«Paradoxalement, en nous discriminant, on nous a fait le plus beau cadeau», a réagi Stéphanie Nicot lors d'une conférence de presse. «C'est une situation un peu folle. C'est un symbole pour tous les millions de gays et lesbiennes qui aimeraient avoir les mêmes droits, pour que la France devienne un vrai pays républicain», a-t-elle ajouté, en observant que «le problème auquel [elle est] confrontée n'est pas résolu». Début avril, la Cour d'appel de Nancy a confirmé son refus du changement d'identité de Stéphanie Nicot, laquelle s'est pourvue en cassation.
En 2005, un cas similaire avait conduit le maire de Rueil-Malmaison, Patrick Ollier - l'actuel ministre chargé des relations avec le Parlement - à saisir la justice. Le parquet de Nanterre s'était alors opposé au mariage, le considérant comme «une provocation». La Cour d'appel de Versailles avait confirmé cette position en juillet 2005, estimant que «l'intention matrimoniale alléguée» par les deux candidates au mariage n'était «pas conforme à celle qu'induit l'institution matrimoniale du mariage en l'état du droit». Très polémique, le premier mariage en France de deux homosexuels, célébré le 5 juin 2004 par le député-maire de Bègles, Noël Mamère, avait été annulé en appel puis en cassation.
Récemment, le maire de Nancy, André Rossinot, ainsi que son deuxième adjoint, Laurent Hénart, respectivement président d'honneur et numéro deux du Parti radical, ont soutenu les revendications d'un collectif LGBT en Lorraine, qui appelle à ouvrir le mariage, l'adoption et la procréation médicale assistée à tous les couples et le droit au changement d'état-civil sur simple demande. La ville de Nancy a annoncé vendredi la mise en place d'un comité de pilotage afin de créer un lieu de type «Centre LGBT pour assurer un meilleur accueil du public et des associations concernées». Il y aurait entre 40.000 et 60.000 transgenres et transsexuels en France, selon les associations.

mercredi 1 juin 2011

Portables cancerigènes: le législateur pourrait-il imposer le port de l'oreilleitte ?

A la lumière de conclusions de l'OMS sur le danger des ondes, Corinne Lepage en appelle au principe de précaution.

Au nom du principe de précaution, constitutionnel, le législateur pourrait-il imposer le port de l'oreillette, face à un téléphone portable « potentiellement cancérigène » ?
C'est en tout cas l'idée lancée par la députée européenne (Cap21) Corinne Lepage. Les conclusions du Centre international de recherche sur le cancer de l'OMS (PDF, en anglais), rendues le 31 mai, selon lesquelles il y a « un risque accru de gliome, un type de cancer du cerveau associé à l'usage du téléphone mobile », lui inspirent la réflexion suivante :
« Soyons pragmatiques, on ne va pas faire baisser l'utilisation des portables [il y a cinq milliards d'abonnés dans le monde, ndlr]. Mais on peut imposer aux constructeurs une ergonomie qui empêche l'utilisation sans oreillette. »
Deux types d'oreillettes sont possibles :
  • avec fil, l'exposition de la tête aux ondes radio est divisée de 10 à 400, selon la Fédération française des télécoms (PDF) ;
  • en bluetooth, le débit d'absorption spécifique (l'exposition de la tête) est, en moyenne divisé, par 100.
Certes, Corinne Lepage ne se souvient pas que l'on ait imposé la modification d'un appareil au nom du principe de précaution, mais elle remarque que la Commission européenne « qui légifère sur tant de choses pourrait s'emparer de ce sujet. »

Jouanno causait oreillette, pour les moins de 12 ans

L'idée n'est pas nouvelle. Lors du Grenelle des ondes, en 2009, l'idée de rendre l'oreillette « indispensable » avait été « encouragée ». Le Grenelle 2 avait rendu obligatoire la fourniture d'une oreillette avec tout appareil.
A l'époque, la secrétaire d'état à l'Ecologie, Chantal Jouanno, avait déclaré :
« Il faudra aussi rendre obligatoire l'usage de l'oreillette pour les moins de 12 ans. »
Même s'il est officiellement conseillé de le faire, dans la pratique, le téléphone reste largement collé à l'oreille, donc près de la boîte crânienne.

« Pas d'obstacle », selon les constructeurs

Si leurs recommandations ne sont pas suivies, les pouvoirs publics doivent-ils passer à la méthode coercitive ? Jouant les bons élèves, opérateurs et constructeurs ne sont pas vent debout contre l'idée. La Fédération française des télécoms rappelle que :
« La France est déjà dans une approche de précaution, contrairement à d'autres pays. On est probablement les plus avancés au monde. Pour diminuer l'exposition aux ondes, on recommande :
  • d'utiliser l'oreillette,
  • de téléphoner dans des zones où la réception est de bonne qualité,
  • d'utiliser le mobile plutôt en 3G qu'en 2G. »
Le porte-parole des opérateurs se veut « pragmatique » pour relativiser les conclusions de l'OMS :
« Le principe de précaution doit s'appliquer de manière proportionnée au risque. Or, les ondes radio sont dans une catégorie qui concerne 266 autres agents dont le café et les légumes vinaigrés, et pas dans la catégorie “cancérigène” comme l'alcool, le tabac et l'amiante. »
Du côté des constructeurs, Stéphane Elkon, le délégué général du Gitep-Tics, assure qu'« il n'y a pas d'obstacle ». Nuance, tout de même :
« Une obligation de sécurité pèse sur les opérateurs : il faut pouvoir passer un coup de fil d'urgence. On ne voudrait pas que ce soit fragilisé par le cordon de l'oreillette, par exemple lors d'une agression.
Un enrouleur de fil est imaginable, mais quelle est la pérennité d'un tel système ? »
Enfin, les experts de l'OMS relèvent que le risque de cancer du cerveau associé à l'usage du portable augmente de 40% chez les « gros » utilisateurs (trente minutes par jour pendant dix ans). La première mesure de précaution serait déjà de ne pas atteindre ce niveau de « téléphonite » aigu.

mardi 31 mai 2011

Accident à Joué les Tours: le gendarme mis en examen, une fillette décédée

L'accident a eu lieu vers 15 heures à la sortie du rond-point de la Gitonnière à Joué-lès-Tours, une commune située au sud de Tours. Le fourgon banalisé de la gendarmerie, qui ramenait du matériel prêté pour le G8 de Deauville, a glissé et heurté un groupe de 23 écoliers d'un établissement du quartier et leur accompagnateur. Les enfants marchaient sur le trottoir pour se rendre dans un gymnase lorsque la collision est survenue. Une fillette a été tuée, deux enfants sont dans un état critique et quatre grièvement blessés. Tous les blessés légers ont quitté l'hôpital mardi matin.
On ignore encore pour quelle raison le gendarme a perdu le contrôle de son véhicule sur le rond-point. Selon les précisions du procureur mardi, le gendarme a expliqué que l'arrière de son véhicule avait heurté le trottoir, occasionnant la perte de contrôle du véhicule. Le gendarme roulait à une vitesse estimée entre 30 et 40 km/h. Aucune trace de freinage n'a été relevée sur les lieux de l'accident. Les premières analyses pratiquées sur ce père de famille de 34 ans, «très bien noté par sa hiérarchie», n'ont révélé aucun signe d'alcool ou de drogue.

Le conducteur «sous le choc»

Le gendarme a passé la nuit en garde à vue. «Il est très très mal, il est complètement effondré», a rapporté le procureur. Nicolas Sarkozy a demandé qu'un enquête soit menée «le plus rapidement possible» pour déterminer les causes de cet accident. Elle a été confiée à la police de Tours. En parallèle a été demandée une enquête administrative.
Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a présenté mardi «toutes les excuses» de la gendarmerie aux familles des victimes. Il devait se rendre à l'hôpital Clocheville de Tours où les victimes sont hospitalisées. «L'enquête, je le dis clairement, se déroulera de façon absolument claire. Rien ne sera caché, tout sera fait pour que nous connaissions la vérité» sur ce «drame épouvantable qui a bouleversé la France», a-t-il indiqué.

Marche silencieuse

Lundi soir, une centaine de personnes se sont rassemblées sur les lieux de l'accident pour une marche silencieuse. Une deuxième était prévue mardi après-midi. Des habitants du quartier ont accroché des fleurs sur un grillage. Plusieurs d'entre eux ont laissé éclater leur colère, refusant l'hypothèse selon laquelle la voiture aurait glissé sur une flaque d'huile ou de gasoil et craignant que l'enquête blanchisse le gendarme. «A priori, il n'y a pas de tache d'huile» sur les lieux de l'accident, a d'ailleurs affirmé le procureur.
L'école primaire Mignonne, un bâtiment de deux étages situé dans le quartier populaire de la Rabière à Joué-les-Tours et qui scolarise près de 200 élèves, a accueilli normalement les écoliers mardi matin. Une cellule psychologique a été mise en place, a précisé Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, qui a également fait le déplacement.

lundi 30 mai 2011

Un véhicule de gendarmes a fauché un groupe d'enfants près de Tours, faisant 12 blessés (préfecture).

Article mis à jour (actualisez).

Une camionnette de gendarmerie a percuté ce lundi un groupe d'une vingtaine d'enfants à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), une commune située au sud de Tours. Une fillette est décédée, six enfants ont été blessés grièvement et dix autres plus légèrement, selon le procureur de la République, présent sur les lieux.

Alors que les causes de l'accident étaient encore floues lundi soir, Nicolas Sarkozy a demandé qu'une enquête soit menée «le plus rapidement possible».

«Mauvaise maîtrise du véhicule»

Ce dramatique accident s'est produit vers 15 heures à une cinquantaine de mètres du rond-point de la Gitonnière. Les enfants, âgés de 9 à 10 ans et scolarisés en CM1 à l'école primaire Mignonne, sortaient de l'établissement pour se diriger vers le stade de rugby de la ville. Le groupe de 23 élèves était encadré par deux adultes. Ils traversaient dans les clous.


«C'est un accident de la circulation qui, semble-t-il, est dû à une mauvaise maîtrise du véhicule», a affirmé le procureur de la République, se basant sur les premières déclarations du gendarme qui conduisait le véhicule banalisé et qui se trouvait seul à bord. Le test d'alcoolémie pratiqué sur le conducteur s'est révélé négatif,
selon des informations de LCI.  Il a été placé en garde à vue.

Alors que deux des enfants étaient dans la soirée dans un état très grave, une centaine de personnes se sont rassemblées sur les lieux de l'accident pour une marche silencieuse. Des habitants du quartier et des témoins de l'accident ont accroché des fleurs sur un grillage, enfoncé par le fourgon de la gendarmerie. Certains cachaient mal leur colère, affirmant avoir été malmenés par les forces de l'ordre et doutant que le véhicule de la ait pu déraper sur une plaque d'huile. Cette piste, évoquée par la préfecture, n'a pas été confirmée par le parquet.

Sarkozy veut que l'enquête soit menée rapidement

Pourquoi le militaire a-t-il perdu le contrôle de son véhicule, qui a dérapé et heurté un poteau indicateur avant de faucher les enfants ? La route, en ligne droite à cet endroit, n'est en tout cas pas réputée dangereuse et des panneaux signalent aux automobilistes la présence d'une école.


Nicolas Sarkozy, lui, a demandé qu'une enquête soit menée «le plus rapidement possible». Dans un communiqué, le chef de l'Etat a fait part de sa solidarité avec les familles et les proches des victimes, ainsi qu'avec la communauté éducative touchée par ce drame. Le président a par ailleurs demandé aux ministres de l'Intérieur et de l'Education nationale d'aller sur place «dans les meilleurs délais».
Claude Guéant et Luc Chatel se rendront à Joué-lès-Tours mardi matin pour y rencontrer les familles des victimes. En complément de l'enquête judiciaire, Claude Guéant a demandé à l'inspection générale de la Gendarmerie de faire toute la lumière sur les circonstances exactes de l'accident.

La camionnette revenait du G8 à Deauville

Une fillette qui se trouvait dans le groupe d'élèves a livré un premier témoignage, expliquant qu'un «camion blanc» avait «tourné le rond-point». «On pense qu'il a glissé sur de l'huile et il nous a foncé dessus, (...) après, tout le monde est arrivé (
les secours, ndlr). Ma meilleure copine a eu la jambe fracturée», a poursuivi l'écolière, légèrement égratignée au genou.

Tous les enfants blessés ont été évacués vers les hôpitaux de la région. Un PC avancé de crise a été installé au stade de rugby, situé dans une zone pavillonnaire proche du lieu de l'accident. Le plan ORSEC «nombreuses victimes» a par ailleurs été activé, selon la préfecture d'Indre-et-Loire qui a ajouté qu'une cellule médico-psychologique avait été mise en place pour soutenir les familles.


Selon nos informations, le véhicule de gendarmerie revenait, via Loches, du G8 qui s'est tenu à Deauville durant le week-end. Le gendarme était en mission dite «de liaison» et devait simplement ramener le fourgon à la caserne de Joué-lès-Tours. Selon lefigaro.fr, son rôle exact était de ramener du matériel prêté pour le sommet en Normandie.



vendredi 27 mai 2011

Des vacances économiques pour les Français


Des vacances à la "française"
Les vacances approchent et l’envie d’emmener votre petite tribu loin se fait plus pressante. A condition de ne pas se ruiner !

Cette année, les Français partiront moins longtemps, moins loin et avec moins d’argent, selon les résultats d’une enquête réalisée par OpinionWay pour VoyagerMoinsCher.com. Selon cette enquête effectuée auprès de 1051 personnes au mois d’avril, 73 % des Français ont prévu de rester en France cet été. Ils dépenseront 561 euros contre 585 euros en 2010 et une personne sur trois partira une semaine ou moins soit 56 % de plus que l’année dernière.
Alors pour faire plaisir à toute la famille, petits et grands, tout en faisant des économies, mieux vaut savoir dénicher les bons plans.

Réserver tôt…
Sur tous les sites de ventes de voyages en ligne, plus on réserve tôt et moins on paie cher. Les voyagistes adorent les voyageurs qui anticipent à l’avance leurs vacances.

…ou tard !
28 % des personnes interrogées sont prêtes à attendre le dernier moment pour bénéficier de meilleurs tarifs. Et c’est particulièrement vrai pour trois quart des Français sur internet. Le site Lastminute a été le pionnier des ventes de dernière minute à prix cassés. Mais Look Voyages, Voyager moins cher, Promo Vacances ou encore Expedia proposent aussi des bons plans de dernière minute.

Les enchères…
Le principe ? Vous fixez le prix de vos vacances ! Vous choisissez un voyage de rêve et commencez à enchérir. A la clôture de la salle, vous savez si vous devez préparer les valises de votre petite famille. Nouvelles frontières a lancé les premières enchères de vacances en ligne.

Ou les ventes privées ?
C’est la nouvelle tendance du web ! Après les marques de vêtements, les voyages se prêtent au jeu des ventes privées : Voyages privés.com, Brandalleyvoyage, Megaweek proposent des réductions pouvant aller jusqu’à moins 60 % !

Troc de maison ?
Echanger sa maison ou son appartement le temps des vacances peut être une excellente idée pour réduire le coût de ses vacances et découvrir de belles destinations. Les acteurs se sont multipliés sur ce marché. Homelink, Echange de maison, Trocmaison, Switchome, Echanger sa maison, parmi tant d’autres, proposent de voyager autrement. Quand ils sont chez vous, vous êtes chez eux !

Vivre à la ferme
C’est une façon originale et économique de prendre des vacances et les enfants adorent ! Bienvenue à la ferme, Terres de vacances, Accueil paysan, font découvrir aux petits et grands de belles régions et surtout un mode de vie passionant à un prix abordable.
Les valises sont prêtes ? Quelques clics... et c’est parti !

samedi 14 mai 2011

Sécurité routière: entre supression des avertisseurs de radars et délits

Les grands excès de vitesse seront désormais des délits et les panneaux indiquant les radars fixes seront supprimés. Plusieurs mesures devraient être mises en place à la suite du comité interministériel sur la sécurité routière. Ce comité avait été convoqué en urgence par Matignon lors de la diffusion des premiers chiffres de la mortalité sur les routes du premier trimestre 2011. Le mois d'avril à lui seul, a progressé de 20%, soit une augmentation globale de 10% depuis janvier.

Afin d'enrayer cette funeste croissance, les ministres Xavier Bertrand (Travail), Claude Guéant (Intérieur), Thierry Mariani (Transports), Valérie Pécresse (enseignement supérieur), ainsi que de la déléguée interministérielle à la Sécurité routière, Michèle Merli se sont réunis pour décider ensemble de nouvelles règles pour les automobilistes.

Excès de vitesse: un "grand excès", de plus de 50 km/h par rapport à la vitesse autorisée, sera qualifié de délit dès la première infraction, et non plus de contravention. Cela signifie qu'un conducteur en infraction encourra une peine de prison. Autre mesure prise pour "dissuader les excès de vitesse", les avertisseurs de radar vont être interdits et les panneaux indiquant la présence de radars fixe supprimés.

Alcool au volant: le seuil légal reste à 0,8 g (entre 0,5g et 0,79g, il s'agit de contraventions, uniquement passibles d'amende et de retrait de point), mais tout taux supérieur "sera sanctionné par le retrait de huit points au lieu de six". Téléphone: les sanctions vont également être aggravées pour les conducteurs téléphonant au volant. Cette infraction donnera désormais lieu à une contravention de 4e classe, soit un retrait de trois points de permis au lieu de deux.

mardi 8 mars 2011

Du courrier pour Zemmour !

Lettre ouverte à mon (ex-)ami Eric Zemmour

Cher Eric, j'ai peine à te reconnaître et ton sort m'attriste. Je me souviens de nos jeunes années et de nos voyages de presse gaiement partagés, il y a plus d'une quinzaine d'années déjà. Nous étions jeunes journalistes aux plumes vivaces, aimions rire, nous n'étions pas toujours du même avis, apprécions discuter mais beaucoup de choses pouvaient implicitement nous réunir.
Tu as rejoint le journal où je travaillais alors, la vie, le temps ont fait que nos chemins se sont écartés. Ces dernières années, ton talent a pris des formes inattendues, notamment au contact grisant des plateaux télé, où l'essentiel est de faire rire en trois secondes.
Je t'ai observé, mi-amusé, mi-inquiet. J'ai vu ton sens du marketing dans les postures qui cherchaient la provocation, finalement assez facile contre le principe d'égalité, notamment à l'occasion de ton livre d'éloge du « macho ». Manifestement, cela te faisait plaisir : une forme de revanche personnelle peut-être, déjà.
J'ai vu que ton sens des argumentations acrobatiques a pu trouver le bon segment de marché, comme disent les libéraux. Tu corresponds pour partie à un curieux air du temps qui, sous couvert de dénoncer « le politiquement correct », cherche la « rupture » avec une série de principes dits « tabous ».
Je trouvais ton sens de l'humour assez limité mais, manifestement, ce n'était pas l'avis de quelques rigolards professionnels – donc aux rires forcés – de quelques plateaux télévisés.

Un discours peu républicain

La dérive visible (et risible) que tu recherchais a donc continué. J'ai vu que ta soif de reconnaissance n'avait pas plus de limite que ton orgueil, cette volonté qui peut devenir aveugle d'avoir seul raison contre tous. Et comme être contre tous – ou contre « l'establishment », comme on dit à l'extrême droite qui t'applaudit – te plaît, tu as continué à pousser plus loin ton petit bouchon provocateur.
Les Noirs et les Arabes, as-tu dis en pleine antenne, c'est bien normal qu'on les arrête plus que les autres dans la rue, voyez comme ils sont nombreux chez les délinquants et dans les prisons ! Pathétique Eric, pris au piège à la fois des formules qu'on exige de toi pour faire rire (moyennant belles rétributions) et des raccourcis les plus faciles, et abjects, qui font bien sûr le jeu des mouvements xénophobes qui attendent tous les moments de crise pour sortir du bois. Et comme tu es féru d'histoire, tu le sais très bien.
C'est en cela que ton obstination à surfer sur ce type de courants a atteint son point limite, qui appelle non seulement l'application du droit (ce qui est fait) mais la réprobation active de tous les républicains.

Avec Dieudonné sur le trône des condamnés

Je t'ai vu t'enferrer dans ce piège que tu crois pouvoir instrumentaliser avec quelques alliés de passage. Non seulement tu n'as eu aucun mot d'excuses pour les Noirs et les Arabes – et tous les autres bien sûr, qui savent où mène le délit de faciès érigé en normalité –, mais tu as été jusqu'à dénoncer la singularité française – qui forge notre identité nationale républicaine – qui fait que le racisme et l'antisémitisme ne sont heureusement pas des opinions mais des délits.
Tu es tombé bien bas, à trôner avec Dieudonné au palmarès des condamnés sulfureux et tu as assumé le terrible amalgame entre la population carcérale, avec ses traits sociologiques, et la population toute entière.
A t'écouter, comme il y a bien plus de pauvres et d'hommes en prison que de riches et de femmes, allez la police ! Arrêtez en priorité les pauvres et les hommes dans la rue, vous aurez une chance de trouver du délinquant !

Ta France rêvée, celle du racisme libéré

Ton raccourci sur les Noirs et les Arabes est tellement stupide qu'il ne mériterait pas une brève dans une école de journalisme. Le problème est que tes tribunes sont à grands échos et que tu représentes, et tu le sais, un courant assez porteur, public rigolard mi-xénophobe mi-populiste, qui fait que tes soutiens dépassent les rangs enchantés du Front National, que la fille du père veille à rendre fréquentables.
Alors, sur quelques tréteaux où on t'applaudit comme un faux martyr, tu viens d'en rajouter encore : tu demandes la suppression de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, mise en place par Jacques Chirac en vertu d'une directive européenne) et des subventions aux associations anti-racistes.
La France dont tu rêves est celle du racisme libéré, une France qui verrait rayés de sa carte les combats pour les droits élémentaires de la personne, dont les luttes antiracistes font évidemment partie.
Cher Eric, cette veine néo-lepéniste, qui a l'air de mordre dans quelques cénacles poussiéreux d'une partie de l'UMP, ne fait plus du tout rire.

Nous sommes tous deux issus d'une Algérie déchirée

Je terminerai, Eric, sur l'un de nos points communs et une grande différence qui nous sépare. Toi et moi sommes issus d'une Algérie déchirée. Toi, natif de Montreuil et enfant de parents rapatriés, et moi l'Oranais de naissance, avons par transfert porté la tragédie de déchirures et de l'exode.
Mais près de cinquante ans plus tard, contrairement à toi, précisément à cause de cette terrible histoire et de bien d'autres où les fractures ethno-raciales ont conduit aux pires violences et aux logiques de mort, oui, contrairement à toi, je mets toujours un point d'honneur à ne jamais approcher l'amalgame, à combattre les dangers du racisme et de toutes formes d'intolérance, à redoubler de précaution pour ne jamais confondre, par exemple, un délinquant noir ou arabe (évidemment responsable de ses actes) avec un simple passant dans la rue.
Je sais que cette pédagogie républicaine est nettement moins simple que la démagogie xénophobe dont tu sembles apprécier la marge de progression possible. Continue comme cela, avec tes tribunes médiatiques et tes réactions irresponsables, et progressera ce qui fait la honte de la France : l'un des mouvements d'extrême droite les plus puissants d'Europe.

lundi 7 mars 2011

Journée internationale des femmes ( re-Belles )!

La journée internationale de la femme est célébrée ce Mardi 8 mars 2011, pour la 101ème. Lancée en 1910 par des militantes de l’Internationale socialiste, cette journée particulière est devenue un rendez vous universel, officialisé par l’ONU.

Voici un état des lieux sur la situation des femmes.

Dans le monde, l’ONU envisage de créer une agence spécialisée pour donner plus de cohérence à son action en faveur des droits des femmes. Mais les pays du Sud sont réticents et le projet tarde à se concrétiser. Une partie du retard s’explique pour des raisons de fond et sur les craintes politiques que peut susciter la perspective d’une telle agence, dans les pays du Sud : refus de se voir imposer des priorités, de voir s’exercer des pressions sur leurs gouvernements.

Dans les institutions françaises, du Parlement au cabinet de l’Elysée en passant par les académies, les hommes restent largement majoritaires.
 A l’Elysée, alors que Nicolas Sarkozy avait mis en avant, au début de son mandat, des femmes politiques (Christine Lagarde, Rama Yade ou encore Rachida Dati), ses proches collaborateurs ne sont que des hommes. Plus récemment, il a mis sa patte dans le quatuor ministériel qui mène la campagne UMP pour les élections régionales en Ile-de-France : la tête de liste, Valérie Pécresse, est alliée avec Chantal Jouanno, Nathalie Kosciusko-Morizet et Rama Yade. Derrière cette vitrine féminine, se cache en fait un univers d’homme : l’équipe resserrée du président est composée que d’hommes. Parmi les 50 personnes qui forment le cabinet du président officiel du président ne figurent que 6 femmes. Concernant les nominations, Nicolas Sarkozy préfère l’ouverture à gauche à la féminisation. Didier Migaud, le socialiste, a été ainsi choisi pour succéder à la présidence de la Cour des comptes alors qu’il aurait pu promouvoir une candidature interne.
 Le Conseil constitutionnel ne compte plus qu’une seule femme, la juriste Jacqueline de Guillenchmidt. Les trois nouveaux entrants, choisis par les présidents de la République, de l’Assemblée nationale et du Sénat, sont des hommes (le mitterrandien Michel Charasse, 69 ans, l’ancien commissaire européen Jacques Barrot, 73 ans et le sénateur Hubert Haenel, 67 ans). Tous ont été préférés à des femmes.

Dans les entreprises publiques, la situation est meilleure au gouvernement dans car le chef de l’Etat n’a pas tenu ses engagements : il avait alors promis un gouvernement paritaire composé de 15 ministres. Or, on assiste à une "dé-féminisation" du gouvernement, en effet, sur 22 ministres seules 5 sont des femmes: Nathalie Morizet (ministre de l'écologie), Christine Lagarde (ministre des finances...), Valérie Pecresse (ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche), Roselyne Bacherlot (ministre des solidarités et de la cohésion sociale) et Chantal Jouanno (ministre des sports)

 Dans l’économie, accès aux grandes écoles, postes à responsabilité, salaires ... les discriminations persistent mais les femmes n’hésitent plus à créer leur entreprise : aujourd’hui, une entreprise sur 3 est crée par une femme, selon l’Agence pour la création d’entreprises (APCE).
 En 40 ans, le taux d’activité féminin a explosé. Au lycée, à l’université, les filles ont dépassé les garçons. Mais les inégalités salariales perdurent  Cependant cet investissement dans la formation leur a permis de prendre durablement pied sur le marché du travail. En 1984, les femmes qui entamaient leur carrière étaient nettement plus souvent au chômage que les hommes (29% contre 20%). Aujourd’hui, la tendance s’est inversée : en début de carrière les taux de chômage des hommes sont plus élevés que ceux des femmes.
 Ce mouvement vers l’égalité semble cependant s’être ralenti dans les années 1990. Les inégalités salariales, qui se sont réduites pendant les années 1970 et 1980, ont ainsi cessé de reculer : en 06, dans les entreprises de 10 salariés ou plus, la rémunération brute des femmes restait inférieure de 27% à celle des hommes
 Les femmes restent en outre cantonnées dans certains métiers : sur les 86 familles professionnelles recensées par l’Insee, seule une dizaine (soit 12% des actifs) affiche une répartition hommes-femmes a peu près équilibrée (entre 40% et 60% de femmes). Les métiers qualifiés comme l’enseignement (70% de femmes), le droit (57%) ou la médecine (59%) sont ainsi féminisés alors que dans les autres, la ségrégation semble en revanche s’accentuer. Enfin, les femmes ont beaucoup de mal à accéder aux responsabilités : en 2005, elles représentaient 41% des cadres administratifs et commerciaux mais seulement 17,2% des dirigeants de société.

C'est pourquoi Claude Guéant, ministre de l'intérieur, et Roselyne Bachelot, ministre des solidarités, ont annoncé, lundi 7 mars, un nouveau plan de lutte contre les violences faites aux femmes, le troisième depuis le début du quinquennat.
Donner votre opinion sur une femme qui aura marqué de son empreinte le monde, votre vie ou les générations.

La religion : obstacle aux réalités ?

On dit l'amour rend aveugle, mais ne pouvons nous pas dire la religion rend aveugle ?
En effet, bien que notre société actuelle soit, ne nous cachons pas, gangréner par la crise économique les débats sur la religion ne cessent de s'enflammer et font parfois et même trop souvent ombre aux plus sombres réalités.
Certes, la religion est un sujet intéressant à traiter puisqu'il renvoi directement à la liberté de penser, de culte, de choisir ... de chacun mais face à cela les prix flambent, et les Français sombrent peu à peu dans la misère.
Que soit Monsieur Copé ou Monsieur Sarkozy, ce sont exactement les mêmes méthodes employées.
Ils évoquent toujours les guerres de religion et tournent en boucle sur la religion, les immigrés, au grand plaisir de Le Pen. C'est bien pratique, c'est ce que l'on appelle se défausser. Mais, les classes moyennes commencent à sentir l'effet de cette politique néfaste.
Les ouvriers, toutes les personnes qui ont un emploi et qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts savent que cela va être de pire en pire, hé oui, ils ne peuvent pas dépenser plus que ce qu'ils ont, sinon les banques leur tombe dessus avec agios en cascade pour surajouter encore plus de misère.
Il y a deux jour le gouvernement par la voie de ses acolytes faisait état d'une baisse importante du chômage sans aucun détail bien sur et aujourd'hui les chiffres de janvier sont tombés. Baisse de la catégorie -sans aucune activité, au passage, je vais souligner, ce qui se passe chaque année au mois de janvier: -les inventaires, quelques embauches d'intérimaires ou CDD de courte durée pour la période des soldes et passé cette période retour à la case départ, qu'elle belle démonstration de ce gouvernement à prendre les Français pour des imbéciles.
Les licenciements continuent, certes moins importants dans le nombre, mais va encore grossir petit à petit les chiffres du chômage, malgré les radiation programmées administrative et toutes les petites combines artificielles pour faire tomber les chiffres.
Les jours, les semaines, mois qui vont suivre ne vont pas être plus réjouissants.
Le prix des matières premières, des denrées alimentaires, du pétrole vont encore et encore augmenter, cette envolée produite par "l'inquiétude" des marchés face au désirs de démocratie des pays Arabes. Cela tombe à pic pour tous ceux qui spéculent en bourse, de l'argent est à se faire encore et encore toujours sur le dos des peuples bien sûr,

Ils ne savent plus quoi faire et vous, une idée peut être ?

dimanche 6 mars 2011

Faut-il légaliser en France le mariage homosexuel ?



Aujourd’hui, en France, le mariage homosexuel est un sujet d’actualité qui fait beaucoup débat. Alors qu’il est autorisé en Belgique, en Espagne ou au Canada, ce type de mariage est formellement interdit dans certains pays du monde, dont la France. Pourtant, depuis quelques années, ce sujet est au cœur de nombreuses discussions.
En effet, il faut savoir que les avis sur le plan juridique, moral et culturel sont partagés.

L’homosexualité concerne environ 10 % de la population française soit plus de 5 millions de personnes. Mais que dit la loi sur un sujet qui concerne de nombreux couples ?
En France, la loi indique que touts les êtres humains sont égaux en droit. Le droit au mariage en est un fondamental. Les homosexuels doivent avoir les mêmes droits que les autres. Pourtant, cette loi n’est pas respectée à cause de la société qui a gardé des préjugés historique et religieux encore présent malgré la laïcité de l’Etat.
Cette discrimination est combattue par de nombreuses associations qui soutiennent le mariage gay. Ils soutiennent la phrase tirée du Code Pénal qui dit que « Le mariage est une union entre deux personnes qui s’aiment et qui aspirent à vivre ensemble. » Il n’est donc pas précisé que l’union est entre deux personnes de sexes différents et donc les homosexuels perçoivent cela comme une injustice.

Le problème sensible de la société reste celui de l’homoparentalité.
En effet, le droit au mariage autoriserait l’adoption d’enfant ou bien, la procréation médicalement assistée (pour les femmes) mais également la légalisation des mères porteuses (pour les hommes).
Mais d’autres problèmes, plus moraux, se posent. Plusieurs personnes évoquent les dangers sur le développement psychologique de l’enfant. Effectivement, seulement 38% des Français se disent favorable pour l’adoption d’enfants pour ce type de couple. Pourtant, chercheurs et scientifiques constatent que le fait d’être élevé par des parents homosexuels ne semble avoir aucunes conséquences sur le développement de l’enfant de façon générale. Les couples de femmes auraient même plus tendances à partager les soins à l’enfant que dans un couple hétéro.

Mais c’est également d’un point de vue culturel que le débat fait rage.
En effet, en France et dans la plupart des pays Occidentaux, les parents sont censés être de sexes différents et posséder un lien de parenté avec leur enfant. Mais cette conception de la famille, fondée sur un fort passé religieux, n’est pas universelle. D’autres personnes interviennent dans d’autres civilisations dans l’éducation des enfants. Ce sont même parfois d’autres personnes que les parents biologiques (dans les tribus aborigènes, le père est totalement indifférents à l’éducation de l’enfant).
Ainsi, l’homoparentalité serait une gène pour de nombreux français car ce n’est pas dans leur culture. Et les anciens préjugés religieux (où l’homosexualité est fortement réprimandée) restent bien ancrés dans les mœurs.

Si plus d’un Français sur deux est favorable au mariage homosexuel, le cas de l’adoption homoparentale reste très controversé. La société française est bel et bien un roc solide où les changements sont toujours difficiles à produire mais aussi à accepter. Le débat n’est toujours pas clos et ainsi, les couples homosexuels sont dans l’attente d’un droit fondamental qui a été une nouvelle fois prohibé par le conseil constitutionnel le 28 Janvier 2011 alors que 58% des Français se disent favorables au mariage gay !