Voici un état des lieux sur la situation des femmes.
Dans le monde, l’ONU envisage de créer une agence spécialisée pour donner plus de cohérence à son action en faveur des droits des femmes. Mais les pays du Sud sont réticents et le projet tarde à se concrétiser. Une partie du retard s’explique pour des raisons de fond et sur les craintes politiques que peut susciter la perspective d’une telle agence, dans les pays du Sud : refus de se voir imposer des priorités, de voir s’exercer des pressions sur leurs gouvernements.
Dans les institutions françaises, du Parlement au cabinet de l’Elysée en passant par les académies, les hommes restent largement majoritaires.
A l’Elysée, alors que Nicolas Sarkozy avait mis en avant, au début de son mandat, des femmes politiques (Christine Lagarde, Rama Yade ou encore Rachida Dati), ses proches collaborateurs ne sont que des hommes. Plus récemment, il a mis sa patte dans le quatuor ministériel qui mène la campagne UMP pour les élections régionales en Ile-de-France : la tête de liste, Valérie Pécresse, est alliée avec Chantal Jouanno, Nathalie Kosciusko-Morizet et Rama Yade. Derrière cette vitrine féminine, se cache en fait un univers d’homme : l’équipe resserrée du président est composée que d’hommes. Parmi les 50 personnes qui forment le cabinet du président officiel du président ne figurent que 6 femmes. Concernant les nominations, Nicolas Sarkozy préfère l’ouverture à gauche à la féminisation. Didier Migaud, le socialiste, a été ainsi choisi pour succéder à la présidence de la Cour des comptes alors qu’il aurait pu promouvoir une candidature interne.
Le Conseil constitutionnel ne compte plus qu’une seule femme, la juriste Jacqueline de Guillenchmidt. Les trois nouveaux entrants, choisis par les présidents de la République, de l’Assemblée nationale et du Sénat, sont des hommes (le mitterrandien Michel Charasse, 69 ans, l’ancien commissaire européen Jacques Barrot, 73 ans et le sénateur Hubert Haenel, 67 ans). Tous ont été préférés à des femmes.
Dans les entreprises publiques, la situation est meilleure au gouvernement dans car le chef de l’Etat n’a pas tenu ses engagements : il avait alors promis un gouvernement paritaire composé de 15 ministres. Or, on assiste à une "dé-féminisation" du gouvernement, en effet, sur 22 ministres seules 5 sont des femmes: Nathalie Morizet (ministre de l'écologie), Christine Lagarde (ministre des finances...), Valérie Pecresse (ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche), Roselyne Bacherlot (ministre des solidarités et de la cohésion sociale) et Chantal Jouanno (ministre des sports)
Dans l’économie, accès aux grandes écoles, postes à responsabilité, salaires ... les discriminations persistent mais les femmes n’hésitent plus à créer leur entreprise : aujourd’hui, une entreprise sur 3 est crée par une femme, selon l’Agence pour la création d’entreprises (APCE).
En 40 ans, le taux d’activité féminin a explosé. Au lycée, à l’université, les filles ont dépassé les garçons. Mais les inégalités salariales perdurent Cependant cet investissement dans la formation leur a permis de prendre durablement pied sur le marché du travail. En 1984, les femmes qui entamaient leur carrière étaient nettement plus souvent au chômage que les hommes (29% contre 20%). Aujourd’hui, la tendance s’est inversée : en début de carrière les taux de chômage des hommes sont plus élevés que ceux des femmes.
Ce mouvement vers l’égalité semble cependant s’être ralenti dans les années 1990. Les inégalités salariales, qui se sont réduites pendant les années 1970 et 1980, ont ainsi cessé de reculer : en 06, dans les entreprises de 10 salariés ou plus, la rémunération brute des femmes restait inférieure de 27% à celle des hommes
Les femmes restent en outre cantonnées dans certains métiers : sur les 86 familles professionnelles recensées par l’Insee, seule une dizaine (soit 12% des actifs) affiche une répartition hommes-femmes a peu près équilibrée (entre 40% et 60% de femmes). Les métiers qualifiés comme l’enseignement (70% de femmes), le droit (57%) ou la médecine (59%) sont ainsi féminisés alors que dans les autres, la ségrégation semble en revanche s’accentuer. Enfin, les femmes ont beaucoup de mal à accéder aux responsabilités : en 2005, elles représentaient 41% des cadres administratifs et commerciaux mais seulement 17,2% des dirigeants de société.
C'est pourquoi Claude Guéant, ministre de l'intérieur, et Roselyne Bachelot, ministre des solidarités, ont annoncé, lundi 7 mars, un nouveau plan de lutte contre les violences faites aux femmes, le troisième depuis le début du quinquennat.
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Il y a des femmes battues?
RépondreSupprimerMarrant ça toujours entendu parler mais jamais vu. Légende urbaine? En même temps avec le voile on ne peut pas voir.
C'est pourquoi la diversité est une richesse, une chance pour la France.
Tous les 3 Jours une femme meurt sous les coups de son conjoint EN FRANCE !!
RépondreSupprimerAlors d'une: ce n'est pas une légende urbaine
et de deux: votre sarcasme n'est pas habile dans ce sujet.