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Nouveau: Si vous êtes témoin d'un événement d'actualité envoyez vos photos ou vidéos par mail : alison.derian@yahoo.fr

mercredi 9 mars 2011

Dérapage de C. Brunel (UMP) à l'Assemblée Nationale.


Et encore un tollé pour l'UMP !
Bien que tout de suite désavouée par Coppé cette déclaration provoque un scandale depuis ce matin.
A gauche, les propos de Chantal Brunel sont qualifiés de "choquants". "Quand Madame Brunel dit que Marine Le Pen n'a pas de solution, par ces propos elle a choisi pourtant de valider les solutions du Front national", réagit le sénateur socialiste David Assouline. "Si elle venait à en convaincre les Français que là est la solution, ils feraient plus confiance à l'originale et à l'énergie de Marine Le Pen pour faire cette folie qu'à Chantal Brunel." "Arrêtons de mettre au cœur du débat de genre de propos", conseille David Assouline.
"Chantal Brunel est-elle la nouvelle porte-parole du FN?", demande le Mouvement des jeunes socialistes (MJS). La députée "a permis une nouvelle fois aux idées d'extrême-droite de se diffuser au sein de la République", souligne le MJS, "ces propos honteux doivent être fermement condamnés et la majorité doit immédiatement se désolidariser de Chantal Brunel, ancienne porte-parole de l'UMP."

Et vous qu'en pensez vous ?

Du béton en Or !!

Dix neufs bagues et trois boucles d'oreille, d'une valeur marchande de 14 millions d'euros, provenant du "braquage du siècle" en Décembre 2008, de la joaillerie Harry Winston, à Paris, ont été retrouvés dans un pavillon en banlieue parisienne, a annoncé hier la préfecture de Police de Paris. Le butin était coulé dans le béton "dans un égout de récupération des eaux fluviales" de ce pavillon. Le butin total de ce braquage record était estimé à 85 millions d'euros !!

mardi 8 mars 2011

Du courrier pour Zemmour !

Lettre ouverte à mon (ex-)ami Eric Zemmour

Cher Eric, j'ai peine à te reconnaître et ton sort m'attriste. Je me souviens de nos jeunes années et de nos voyages de presse gaiement partagés, il y a plus d'une quinzaine d'années déjà. Nous étions jeunes journalistes aux plumes vivaces, aimions rire, nous n'étions pas toujours du même avis, apprécions discuter mais beaucoup de choses pouvaient implicitement nous réunir.
Tu as rejoint le journal où je travaillais alors, la vie, le temps ont fait que nos chemins se sont écartés. Ces dernières années, ton talent a pris des formes inattendues, notamment au contact grisant des plateaux télé, où l'essentiel est de faire rire en trois secondes.
Je t'ai observé, mi-amusé, mi-inquiet. J'ai vu ton sens du marketing dans les postures qui cherchaient la provocation, finalement assez facile contre le principe d'égalité, notamment à l'occasion de ton livre d'éloge du « macho ». Manifestement, cela te faisait plaisir : une forme de revanche personnelle peut-être, déjà.
J'ai vu que ton sens des argumentations acrobatiques a pu trouver le bon segment de marché, comme disent les libéraux. Tu corresponds pour partie à un curieux air du temps qui, sous couvert de dénoncer « le politiquement correct », cherche la « rupture » avec une série de principes dits « tabous ».
Je trouvais ton sens de l'humour assez limité mais, manifestement, ce n'était pas l'avis de quelques rigolards professionnels – donc aux rires forcés – de quelques plateaux télévisés.

Un discours peu républicain

La dérive visible (et risible) que tu recherchais a donc continué. J'ai vu que ta soif de reconnaissance n'avait pas plus de limite que ton orgueil, cette volonté qui peut devenir aveugle d'avoir seul raison contre tous. Et comme être contre tous – ou contre « l'establishment », comme on dit à l'extrême droite qui t'applaudit – te plaît, tu as continué à pousser plus loin ton petit bouchon provocateur.
Les Noirs et les Arabes, as-tu dis en pleine antenne, c'est bien normal qu'on les arrête plus que les autres dans la rue, voyez comme ils sont nombreux chez les délinquants et dans les prisons ! Pathétique Eric, pris au piège à la fois des formules qu'on exige de toi pour faire rire (moyennant belles rétributions) et des raccourcis les plus faciles, et abjects, qui font bien sûr le jeu des mouvements xénophobes qui attendent tous les moments de crise pour sortir du bois. Et comme tu es féru d'histoire, tu le sais très bien.
C'est en cela que ton obstination à surfer sur ce type de courants a atteint son point limite, qui appelle non seulement l'application du droit (ce qui est fait) mais la réprobation active de tous les républicains.

Avec Dieudonné sur le trône des condamnés

Je t'ai vu t'enferrer dans ce piège que tu crois pouvoir instrumentaliser avec quelques alliés de passage. Non seulement tu n'as eu aucun mot d'excuses pour les Noirs et les Arabes – et tous les autres bien sûr, qui savent où mène le délit de faciès érigé en normalité –, mais tu as été jusqu'à dénoncer la singularité française – qui forge notre identité nationale républicaine – qui fait que le racisme et l'antisémitisme ne sont heureusement pas des opinions mais des délits.
Tu es tombé bien bas, à trôner avec Dieudonné au palmarès des condamnés sulfureux et tu as assumé le terrible amalgame entre la population carcérale, avec ses traits sociologiques, et la population toute entière.
A t'écouter, comme il y a bien plus de pauvres et d'hommes en prison que de riches et de femmes, allez la police ! Arrêtez en priorité les pauvres et les hommes dans la rue, vous aurez une chance de trouver du délinquant !

Ta France rêvée, celle du racisme libéré

Ton raccourci sur les Noirs et les Arabes est tellement stupide qu'il ne mériterait pas une brève dans une école de journalisme. Le problème est que tes tribunes sont à grands échos et que tu représentes, et tu le sais, un courant assez porteur, public rigolard mi-xénophobe mi-populiste, qui fait que tes soutiens dépassent les rangs enchantés du Front National, que la fille du père veille à rendre fréquentables.
Alors, sur quelques tréteaux où on t'applaudit comme un faux martyr, tu viens d'en rajouter encore : tu demandes la suppression de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, mise en place par Jacques Chirac en vertu d'une directive européenne) et des subventions aux associations anti-racistes.
La France dont tu rêves est celle du racisme libéré, une France qui verrait rayés de sa carte les combats pour les droits élémentaires de la personne, dont les luttes antiracistes font évidemment partie.
Cher Eric, cette veine néo-lepéniste, qui a l'air de mordre dans quelques cénacles poussiéreux d'une partie de l'UMP, ne fait plus du tout rire.

Nous sommes tous deux issus d'une Algérie déchirée

Je terminerai, Eric, sur l'un de nos points communs et une grande différence qui nous sépare. Toi et moi sommes issus d'une Algérie déchirée. Toi, natif de Montreuil et enfant de parents rapatriés, et moi l'Oranais de naissance, avons par transfert porté la tragédie de déchirures et de l'exode.
Mais près de cinquante ans plus tard, contrairement à toi, précisément à cause de cette terrible histoire et de bien d'autres où les fractures ethno-raciales ont conduit aux pires violences et aux logiques de mort, oui, contrairement à toi, je mets toujours un point d'honneur à ne jamais approcher l'amalgame, à combattre les dangers du racisme et de toutes formes d'intolérance, à redoubler de précaution pour ne jamais confondre, par exemple, un délinquant noir ou arabe (évidemment responsable de ses actes) avec un simple passant dans la rue.
Je sais que cette pédagogie républicaine est nettement moins simple que la démagogie xénophobe dont tu sembles apprécier la marge de progression possible. Continue comme cela, avec tes tribunes médiatiques et tes réactions irresponsables, et progressera ce qui fait la honte de la France : l'un des mouvements d'extrême droite les plus puissants d'Europe.

lundi 7 mars 2011

Journée internationale des femmes ( re-Belles )!

La journée internationale de la femme est célébrée ce Mardi 8 mars 2011, pour la 101ème. Lancée en 1910 par des militantes de l’Internationale socialiste, cette journée particulière est devenue un rendez vous universel, officialisé par l’ONU.

Voici un état des lieux sur la situation des femmes.

Dans le monde, l’ONU envisage de créer une agence spécialisée pour donner plus de cohérence à son action en faveur des droits des femmes. Mais les pays du Sud sont réticents et le projet tarde à se concrétiser. Une partie du retard s’explique pour des raisons de fond et sur les craintes politiques que peut susciter la perspective d’une telle agence, dans les pays du Sud : refus de se voir imposer des priorités, de voir s’exercer des pressions sur leurs gouvernements.

Dans les institutions françaises, du Parlement au cabinet de l’Elysée en passant par les académies, les hommes restent largement majoritaires.
 A l’Elysée, alors que Nicolas Sarkozy avait mis en avant, au début de son mandat, des femmes politiques (Christine Lagarde, Rama Yade ou encore Rachida Dati), ses proches collaborateurs ne sont que des hommes. Plus récemment, il a mis sa patte dans le quatuor ministériel qui mène la campagne UMP pour les élections régionales en Ile-de-France : la tête de liste, Valérie Pécresse, est alliée avec Chantal Jouanno, Nathalie Kosciusko-Morizet et Rama Yade. Derrière cette vitrine féminine, se cache en fait un univers d’homme : l’équipe resserrée du président est composée que d’hommes. Parmi les 50 personnes qui forment le cabinet du président officiel du président ne figurent que 6 femmes. Concernant les nominations, Nicolas Sarkozy préfère l’ouverture à gauche à la féminisation. Didier Migaud, le socialiste, a été ainsi choisi pour succéder à la présidence de la Cour des comptes alors qu’il aurait pu promouvoir une candidature interne.
 Le Conseil constitutionnel ne compte plus qu’une seule femme, la juriste Jacqueline de Guillenchmidt. Les trois nouveaux entrants, choisis par les présidents de la République, de l’Assemblée nationale et du Sénat, sont des hommes (le mitterrandien Michel Charasse, 69 ans, l’ancien commissaire européen Jacques Barrot, 73 ans et le sénateur Hubert Haenel, 67 ans). Tous ont été préférés à des femmes.

Dans les entreprises publiques, la situation est meilleure au gouvernement dans car le chef de l’Etat n’a pas tenu ses engagements : il avait alors promis un gouvernement paritaire composé de 15 ministres. Or, on assiste à une "dé-féminisation" du gouvernement, en effet, sur 22 ministres seules 5 sont des femmes: Nathalie Morizet (ministre de l'écologie), Christine Lagarde (ministre des finances...), Valérie Pecresse (ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche), Roselyne Bacherlot (ministre des solidarités et de la cohésion sociale) et Chantal Jouanno (ministre des sports)

 Dans l’économie, accès aux grandes écoles, postes à responsabilité, salaires ... les discriminations persistent mais les femmes n’hésitent plus à créer leur entreprise : aujourd’hui, une entreprise sur 3 est crée par une femme, selon l’Agence pour la création d’entreprises (APCE).
 En 40 ans, le taux d’activité féminin a explosé. Au lycée, à l’université, les filles ont dépassé les garçons. Mais les inégalités salariales perdurent  Cependant cet investissement dans la formation leur a permis de prendre durablement pied sur le marché du travail. En 1984, les femmes qui entamaient leur carrière étaient nettement plus souvent au chômage que les hommes (29% contre 20%). Aujourd’hui, la tendance s’est inversée : en début de carrière les taux de chômage des hommes sont plus élevés que ceux des femmes.
 Ce mouvement vers l’égalité semble cependant s’être ralenti dans les années 1990. Les inégalités salariales, qui se sont réduites pendant les années 1970 et 1980, ont ainsi cessé de reculer : en 06, dans les entreprises de 10 salariés ou plus, la rémunération brute des femmes restait inférieure de 27% à celle des hommes
 Les femmes restent en outre cantonnées dans certains métiers : sur les 86 familles professionnelles recensées par l’Insee, seule une dizaine (soit 12% des actifs) affiche une répartition hommes-femmes a peu près équilibrée (entre 40% et 60% de femmes). Les métiers qualifiés comme l’enseignement (70% de femmes), le droit (57%) ou la médecine (59%) sont ainsi féminisés alors que dans les autres, la ségrégation semble en revanche s’accentuer. Enfin, les femmes ont beaucoup de mal à accéder aux responsabilités : en 2005, elles représentaient 41% des cadres administratifs et commerciaux mais seulement 17,2% des dirigeants de société.

C'est pourquoi Claude Guéant, ministre de l'intérieur, et Roselyne Bachelot, ministre des solidarités, ont annoncé, lundi 7 mars, un nouveau plan de lutte contre les violences faites aux femmes, le troisième depuis le début du quinquennat.
Donner votre opinion sur une femme qui aura marqué de son empreinte le monde, votre vie ou les générations.

La religion : obstacle aux réalités ?

On dit l'amour rend aveugle, mais ne pouvons nous pas dire la religion rend aveugle ?
En effet, bien que notre société actuelle soit, ne nous cachons pas, gangréner par la crise économique les débats sur la religion ne cessent de s'enflammer et font parfois et même trop souvent ombre aux plus sombres réalités.
Certes, la religion est un sujet intéressant à traiter puisqu'il renvoi directement à la liberté de penser, de culte, de choisir ... de chacun mais face à cela les prix flambent, et les Français sombrent peu à peu dans la misère.
Que soit Monsieur Copé ou Monsieur Sarkozy, ce sont exactement les mêmes méthodes employées.
Ils évoquent toujours les guerres de religion et tournent en boucle sur la religion, les immigrés, au grand plaisir de Le Pen. C'est bien pratique, c'est ce que l'on appelle se défausser. Mais, les classes moyennes commencent à sentir l'effet de cette politique néfaste.
Les ouvriers, toutes les personnes qui ont un emploi et qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts savent que cela va être de pire en pire, hé oui, ils ne peuvent pas dépenser plus que ce qu'ils ont, sinon les banques leur tombe dessus avec agios en cascade pour surajouter encore plus de misère.
Il y a deux jour le gouvernement par la voie de ses acolytes faisait état d'une baisse importante du chômage sans aucun détail bien sur et aujourd'hui les chiffres de janvier sont tombés. Baisse de la catégorie -sans aucune activité, au passage, je vais souligner, ce qui se passe chaque année au mois de janvier: -les inventaires, quelques embauches d'intérimaires ou CDD de courte durée pour la période des soldes et passé cette période retour à la case départ, qu'elle belle démonstration de ce gouvernement à prendre les Français pour des imbéciles.
Les licenciements continuent, certes moins importants dans le nombre, mais va encore grossir petit à petit les chiffres du chômage, malgré les radiation programmées administrative et toutes les petites combines artificielles pour faire tomber les chiffres.
Les jours, les semaines, mois qui vont suivre ne vont pas être plus réjouissants.
Le prix des matières premières, des denrées alimentaires, du pétrole vont encore et encore augmenter, cette envolée produite par "l'inquiétude" des marchés face au désirs de démocratie des pays Arabes. Cela tombe à pic pour tous ceux qui spéculent en bourse, de l'argent est à se faire encore et encore toujours sur le dos des peuples bien sûr,

Ils ne savent plus quoi faire et vous, une idée peut être ?

Cyber attaque "spectaculaire" à Bercy.

La cyber attaque a été revélée par Paris Match et confirmée ce Lundi matin par le ministère Français de l'économie et des finances. Une attaque informatique visant plus de 150 ordinateurs et en particulier des dossiers du G20 présidé cette année par la France.
François Baroin encore surpris par une cyber-attaque "aussi spectaculaire" assure sur Europe 1 qu'aucun dossier fiscal de particulier n'a été mis en danger. Christine Lagarde, quand à elle déclare qu'un renforcement de la sécurité a été effectué et que 10 000 postes sont desormais hypra sécurisés.
Le ministère de l'économie a porté plainte contre X au parquet de Paris et les renseignements Français ont été saisis.

Chirac: un procès fictif ?

Le tribunal correctionnel de Paris, qui doit juger dès lundi l'ancien chef d'État, sera saisi d'une question prioritaire de constitutionnalité qui peut reporter le procès


Tout faire au mieux pour que le procès de Jacques Chirac n'ait jamais lieu, au pire pour qu'il n'en reste aucune image. Avocats, conseillers et proches de l'ancien président planchent depuis des semaines et des mois pour épargner à celui-ci l'épreuve du tribunal et l'humiliation des projecteurs.


Il s'est agi, dans un premier temps, de vider le procès de sa substance. Le pouvoir en place a beaucoup aidé en ce sens. Le parquet a fait savoir depuis longtemps qu'il ne prendrait aucune réquisition contre l'illustre prévenu. Et Nicolas Sarkozy a lui-même supervisé un accord de remboursement entre l'UMP et les Chirac d'une part, la Ville de Paris d'autre part, qui a amené cette dernière à retirer sa plainte. Un procès sans réquisitions ni partie civile (sauf si des associations de contribuables prennent la relève) : autant dire que l'ancien président ne risque pas grand-chose.



Gagner du temps


Mais c'est encore trop pour son entourage, qui fait tout pour lui éviter ces quatre semaines de présence au tribunal. Fin janvier, les avocats de l'ancien président avaient demandé un report du procès en se basant sur le fait que des associations contestaient l'accord approuvé par le Conseil de Paris.


Ce report avait été refusé par le président du tribunal Dominique Pauthe, qui se prononcera demain. Mais celui-ci aura surtout à statuer sur une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par l'avocat de l'un des coprévenus de Jacques Chirac. Instaurées par la révision constitutionnelle de 2008, ces QPC permettent à n'importe quel justiciable de contester la constitutionnalité d'une disposition législative. Lorsqu'il en est saisi, le tribunal peut, s'il juge la QPC recevable, la transmettre à la Cour de cassation. Laquelle statue à son tour avant de la transmettre éventuellement au Conseil constitutionnel.


C'est une telle procédure qui a récemment permis au président socialiste de la Région Île-de-France Jean-Paul Huchon d'échapper à l'inéligibilité. Si le tribunal juge demain la QPC recevable, le procès Chirac sera reporté d'au moins trois mois. Trois mois, et peut-être six. Alors nous serons trop près de l'élection présidentielle et les avocats demanderont un nouveau report. Gagner du temps, encore et toujours : tel est leur leitmotiv.


Si le tribunal rejetait la QPC et convoquait comme prévu mardi Jacques Chirac, c'est cette fois sa fille Claude qui a tout prévu : fenêtres calfeutrées, entrée par une porte dérobée, interdiction de filmer ou de photographier à l'ouverture de l'audience… Un seul mot d'ordre, une obsession : pas d'images de l'ancien président au tribunal. Ce n'est pas Chirac qui sortira le grand jeu en haut des marches du Palais de justice et clamera, comme son ancien Premier ministre Dominique de Villepin, « je suis ici par la volonté d'un homme » etc.


Une procédure redoutée


Le voudrait-il que l'ancien président en serait bien incapable. Sa santé est l'objet de toutes les spéculations. Peut-être motive-t-elle aussi le souci de la famille et des avocats de lui épargner à tout prix ce procès. Fatigué, sujet à des sautes de concentration, ne tenant pas en place, Chirac n'est plus homme à faire face à un tribunal, à essuyer le feu roulant des questions, à rester des heures et des heures sur sa chaise. Plus ennuyeux encore, certains craignent que l'ancien président, qui aime plaisanter et de plus en plus sur la gaudriole, ne laisse échapper quelques répliques déplacées…


Jacques Chirac a néanmoins toujours fait montre d'une attitude digne vis-à-vis de ce procès dont la perspective le hante, même s'il n'en parle jamais. « Si l'on a encore quelque chose à me demander, j'irai m'expliquer », a-t-il dit à ses proches. Mais, comme le résume son ami Jean-Louis Debré, « fondamentalement, il ne comprend pas ce qui lui arrive ». Pour lui, ces emplois fictifs ne l'étaient pas vraiment. Reste à savoir si ce procès ne va pas finir par le devenir…

dimanche 6 mars 2011

Alessia et Livia : Toujours vivantes ?

Disparues depuis le 30 Janviers dernier, les jumelles de 6 ans n'ont toujours pas été retrouvées. Cependant, l'enquête avance en Italie, en France et en Suisse et la puce du GPS du père des 2 fillettes a été retrouvée!

La puce a été envoyée dans un laboratoire de la police scientifique pour être analysée.

Une puce qui pourrait donner des informations, dans les prochains jours, sur l’itinéraire du père entre l’enlèvement des fillettes en Suisse, le 30 janvier et son suicide, le 3 février.

Affaire à suivre ...

              Les a t-il froidement assassinées par dépit ? Ou les a t-il confié à un complice ?

La laïcité est-elle toujours d’actualité ?

On s’est intéressé à un sujet majeur d’actualité en France : la laïcité.

De quoi s’agit-il ?
C’est la neutralité qui reconnaît la libre expression de toutes les religions sans en privilégier une. Il ne faut pas la confondre avec la sécularisation qui s’apparente à une autonomie de la société civile et de la culture libérées de toute influence religieuse.

Quelles sont les limites de la laïcité et pourquoi en parle-t-on autant aujourd’hui ?

La diversité des religions en France

Les religions majoritaires en France sont :

Les chrétiens catholiques : environ 40 000 000 pers.
Les musulmans : 4 500 000 pers.
Les juifs : 800 000 pers.
Les chrétiens protestants : 700 000 pers.
Les bouddhistes : 600 000 pers.

  Les sujets polémiques

  L’Alsace (Bas-Rhin/Haut-Rhin) – Moselle

A l’heure où l’on parle tant d’identité nationale, saviez-vous qu’en France il y a une région où le délit de blasphème existe encore, où les cours de religion sont obligatoires, et où les curés sont des fonctionnaires payés par l’état (par exemple, un évêque perçoit un salaire identique à celui d’un professeur agrégé) ?

En vertu de l’article 166 du « code pénal local d’Alsace Moselle », qui est un héritage de la domination allemande (annexion de 1870 à 1918) : « celui qui aura causé un scandale en blasphémant publiquement contre Dieu et par des propos outrageant, ou aura publiquement outragé un des cultes chrétiens ou une autre communauté religieuse établie sur le territoire de la Confédération […] sera puni d’un emprisonnement de trois ans ou plus ».

-Pourtant les lois républicaines m’autorisent à blasphémer en France !? Et Strasbourg est en France !
-Oui mais tu n’as pas le droit de blasphémer à Strasbourg !
-Dois-je donc en déduire que Strasbourg n’est pas vraiment en France ?
-Non mais on peut dire qu’il y a une séparation incomplète de l’Eglise et de l’Etat en France.
Cette région, qui n’a pas bénéficié de la loi de 1905, est donc en contradiction avec les lois républicaines.

 Le financement des lieux de culte

De nombreux croyants de la deuxième religion de France, l’Islam, sont encore contraints de prier dans des lieux de culte exigus et inconfortables ou doivent déplier leurs tapis sur les trottoirs des villes car il n’y a pas assez de mosquées.
Les églises, elles, sont entretenues majoritairement sur le budget des communes.

-Mais pourquoi cette inégalité ?
-Car les édifices de culte bâtis avant 1905 sont la propriété de l’État et des collectivités locales. L’Islam, arrivé trop tard, ne bénéficie pas de ces avantages.

La neutralité scolaire

Elle a cessé d’être en 1989 lorsque éclata l’affaire du foulard islamique au collège de Creil, un événement qui secoua la France entière et dont on parle encore aujourd’hui. Depuis cette affaire, des centaines de lycéennes ont été exclues de l’école publique laïque. Le conseil d’Etat justifiait ces exclusions pour des raisons de prosélytisme (fait de recruter des adeptes, tenter d’imposer ses idées) ou trouble de l’ordre public.

La laïcité à l’école a connu de nouveaux développements avec cette question du foulard islamique, et donc celle du port d’insignes religieux à l’école. Ces interrogations ont abouti au vote de la loi du 15 mars 2004 interdisant le port de signes ou de tenues manifestant son appartenance religieuse à l’école.

  La « burqa »

Malgré l'avis défavorable rendu par le Conseil d'État en mars, la décision a été arrêtée le 21 avril 2010 à l'Elysée par Nicolas Sarkozy : le port de la burqa fera l'objet d'une mesure d'interdiction générale sur le territoire national. Un projet de loi sera présenté par le gouvernement devant le Parlement en juillet.
Voici deux avis opposés concernant la loi contre le port de la burqa.

Selon Jean François Copé : « il ne s'agit pas d'un problème religieux, puisqu'il ne s'agit pas d'une prescription religieuse. C'est ce que nous ont dit les autorités religieuses que nous avons consultées. Ce n'est pas non plus un problème d'immigration : l'essentiel des femmes concernées sont françaises, selon le ministère de l'Intérieur. En revanche, c'est un problème de respect des femmes et de sécurité. On mesure la modernité d'une société à la façon dont celle-ci considère et respecte les femmes. La résolution doit servir à rappeler les principes fondamentaux dans le domaine du respect des femmes comme un élément majeur des valeurs de la République. La loi va répondre à la question de la sécurité. Qui peut imaginer qu'un enseignant puisse laisser un enfant sortir de l'école et le remettre à une personne dont il ne voit pas le visage ? Qui peut penser, à un moment où nous développons les moyens de vidéo protection, qu'on puisse se balader le visage intégralement masqué ? »

 «Une loi, estime le Conseil français du culte musulman (CFCM), contribuerait à stigmatiser encore l'islam en France et à nourrir l'islamophobie. Sans parler des problèmes délicats posés par son application.»
Il rappelle que le port de la burqa est marginal. La burqa n'est pas non plus une obligation de l'islam.

En définitive, la laïcité en France est toujours d’actualité depuis les lois de 1905. malgré tout, elle atteint certaines limites, avec le cas de l’Alsace Moselle par exemple, ou plus récemment, les sujets polémiques relatifs à la burqa.
De plus, le calendrier grégorien est basé sur la naissance de Jésus Christ ; les années sont numérotées à partir de cet événement. Pourtant, nous l’utilisons encore aujourd’hui en France, alors que l’Etat se dit laïque. De même, beaucoup de jours fériés sont dus à des fêtes chrétiennes comme Pâques, Pentecôte, Assomption…

L’Etat prône tout de même la laïcité et va jusqu’à interdire la diffusion de cette publicité pour une marque de vêtements en 2005 car elle imitait la Cène.

                       

                    Qu’en pensez-vous ?


Notez Marine Le Pen ! Obtiendra t-elle le même score que ce que prétend un sondage réalisé par l'institut Harris Interactive pour «le Parisien» ?

Faut-il légaliser en France le mariage homosexuel ?



Aujourd’hui, en France, le mariage homosexuel est un sujet d’actualité qui fait beaucoup débat. Alors qu’il est autorisé en Belgique, en Espagne ou au Canada, ce type de mariage est formellement interdit dans certains pays du monde, dont la France. Pourtant, depuis quelques années, ce sujet est au cœur de nombreuses discussions.
En effet, il faut savoir que les avis sur le plan juridique, moral et culturel sont partagés.

L’homosexualité concerne environ 10 % de la population française soit plus de 5 millions de personnes. Mais que dit la loi sur un sujet qui concerne de nombreux couples ?
En France, la loi indique que touts les êtres humains sont égaux en droit. Le droit au mariage en est un fondamental. Les homosexuels doivent avoir les mêmes droits que les autres. Pourtant, cette loi n’est pas respectée à cause de la société qui a gardé des préjugés historique et religieux encore présent malgré la laïcité de l’Etat.
Cette discrimination est combattue par de nombreuses associations qui soutiennent le mariage gay. Ils soutiennent la phrase tirée du Code Pénal qui dit que « Le mariage est une union entre deux personnes qui s’aiment et qui aspirent à vivre ensemble. » Il n’est donc pas précisé que l’union est entre deux personnes de sexes différents et donc les homosexuels perçoivent cela comme une injustice.

Le problème sensible de la société reste celui de l’homoparentalité.
En effet, le droit au mariage autoriserait l’adoption d’enfant ou bien, la procréation médicalement assistée (pour les femmes) mais également la légalisation des mères porteuses (pour les hommes).
Mais d’autres problèmes, plus moraux, se posent. Plusieurs personnes évoquent les dangers sur le développement psychologique de l’enfant. Effectivement, seulement 38% des Français se disent favorable pour l’adoption d’enfants pour ce type de couple. Pourtant, chercheurs et scientifiques constatent que le fait d’être élevé par des parents homosexuels ne semble avoir aucunes conséquences sur le développement de l’enfant de façon générale. Les couples de femmes auraient même plus tendances à partager les soins à l’enfant que dans un couple hétéro.

Mais c’est également d’un point de vue culturel que le débat fait rage.
En effet, en France et dans la plupart des pays Occidentaux, les parents sont censés être de sexes différents et posséder un lien de parenté avec leur enfant. Mais cette conception de la famille, fondée sur un fort passé religieux, n’est pas universelle. D’autres personnes interviennent dans d’autres civilisations dans l’éducation des enfants. Ce sont même parfois d’autres personnes que les parents biologiques (dans les tribus aborigènes, le père est totalement indifférents à l’éducation de l’enfant).
Ainsi, l’homoparentalité serait une gène pour de nombreux français car ce n’est pas dans leur culture. Et les anciens préjugés religieux (où l’homosexualité est fortement réprimandée) restent bien ancrés dans les mœurs.

Si plus d’un Français sur deux est favorable au mariage homosexuel, le cas de l’adoption homoparentale reste très controversé. La société française est bel et bien un roc solide où les changements sont toujours difficiles à produire mais aussi à accepter. Le débat n’est toujours pas clos et ainsi, les couples homosexuels sont dans l’attente d’un droit fondamental qui a été une nouvelle fois prohibé par le conseil constitutionnel le 28 Janvier 2011 alors que 58% des Français se disent favorables au mariage gay !

Hommage à Annie Girardot

Dans les jours à venir et pour quelque temps, l'impressionnante carrière d'Annie Girardot — une centaine de films et de nombreuses pièces de théâtre — sera copieusement retracée. Sur toutes les chaines TV, des rétrospectives, des rediffusions, des hommages se succéderont. Et, lors de ces évocations, notre émotion, nos larmes et nos souvenirs empliront l'espace laissée vide entre elle et nous par cette comédienne attachante. Indéfiniment.
Un paradoxe cependant. Comme souvent après le décès d'une personnalité, sa disparition va nous rendre Annie Girardot plus proche que jamais, presque intime. C'est là toute la puissance, la magie de la mort. Dès qu'elle frappe un être cher, son mystère voilé laisse soudain place à son universelle et inéluctable évidence et à son implacable réalité.
La comédienne Annie Girardot était grandiose, tant par son talent que par sa personnalité. Mais aujourd'hui, ce n'est pas seulement son professionnalisme que l'on acclame. C'est Annie, tout simplement. La femme, l'épouse, l'amante, la mère, l'être humain.
Annie, notre semblable.
Même sans l'avoir personnellement côtoyée, on la connait. On se reconnait dans le reflet de son image. Cette femme authentique a incarné le combat universel et ultime d'une vie humaine. La sienne, la nôtre. Une vie de femme comme une autre, face à l'adversité, au chagrin et à la maladie.
À la différence de trop d'actrices de sa génération, Annie n'a pas cherché à « faire sa star ». Elle n'en a pas éprouvé le besoin, elle n'en a pas eu le temps. Vivre ardemment, aimer à en mourir, être aimé à en perdre la raison avait plus de prix à ses yeux que le paraître et la gloire. Son regard, vrai et nu, laissait entrevoir la souffrance d'une femme bafouée, meurtrie par ces hommes qu'elle avait trop aimés. Sa gouaille et ses confidences trahissaient toute son intégrité de femme populaire, dans tous les sens du terme.
En 2000, dans La Pianiste de Haneke, et au théâtre Montparnasse, de 2001 à 2003, dans Madame Marguerite, Annie Girardot s'était transcendée. Déjà à cette époque, la maladie avait commencé à tisser sa toile, lui faisant parfois perdre la mémoire à en oublier son texte. Dans ces rôles, impressionnante de courage, de justesse et de générosité, Annie avait commencé à défier les symptômes pervers. Afin que, coûte que coûte, la vie et la raison aient le dernier mot et remportent la victoire.
Annie Girardot a rendu les armes le 28 février 2011, à l'âge de 79 ans. Son courageux combat n'a pas été vain. La maladie d'Alzheimer est maintenant devenue « grande cause nationale ».
La recherche scientifique gagne peu à peu du terrain.
Souhaitons qu'un traitement soit rapidement découvert pour porter secours aux si nombreuses victimes de cette redoutable maladie qui engloutit toute une vie humaine, aussi riche fût-elle, dans le néant.


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