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lundi 14 novembre 2011

DSK "malade" au bord du divorce

Dominique Strauss-Kahn à la sortie d'un restaurant parisien, le 11 novembre

Dominique Strauss-Kahn est un homme "brisé" qui admet désormais qu'il doit se faire "soigner". Anne Sinclair, pour sa part, préparerait un livre et penserait au divorce. Entre Nafissatou Diallo et l'affaire du Carlton de Lille, l'ex-patron du FMI est plus isolé et désespéré que jamais.
Dominique Strauss-Kahn à la sortie d'un restaurant parisien, le 11 novembre SIPA
Dominique Strauss-Kahn n'est plus que « l'ombre de lui-même », c'est un homme « brisé » qui « se ronge les ongles au sang, dévore jusqu'à la peau de ses doigts, et passe ses journées à ne rien faire, incapable de se concentrer sur un livre, refusant d'ouvrir la télé ou de lire les journaux... Seules les équations de maths le calment, mais son emploi du temps est vide ». Et de poursuivre : « Lui qui mettait deux jours avant de répondre à un SMS, répond maintenant dans la minute et il n'est plus en retard au restaurant (…) Un ressort s'est cassé. Il reste parfois de longues minutes dans le vague. »
Dans Le Parisien de ce lundi, un autre proche, toujours anonyme, explique que DSK est « fatigué par tout ce qui se passe. Cela se ressent à sa façon de parler, de s'habiller, de marcher et même de respirer ». Physiquement, d'ailleurs, « il perd du poids, en reprend puis en reperd : rien n'est stable. »

Dominique Strauss-Kahn veut se faire « soigner »

Ces déclarations de proches de l'ex-patron du FMI au JDD résonnent dans Le Parisien ce lundi matin, alors que les révélations sur l'affaire du Carlton de Lille s'étalent chaque jour ou presque dans la presse. Jeudi en effet, Le Point et Libération ont révélé le contenu de SMS retrouvés dans les téléphones portables de personnes mises en cause dans l'affaire dite du Carlton de Lille – notammant dans celui de Fabrice Paszkowski, militant socialiste écroué depuis fin octobre, soupçonné d'avoir fourni des prostituées à DSK. Vendredi, dans un communiqué, DSK a dénoncé, via un communiqué de ses avocats, « un lynchage médiatique ».
Car DSK le sait, les révélations de l'affaire du Carlton ne joueront pas en sa faveur lors du procès civil que les défenseurs de Nafissatou Diallo font tout pour organiser aux Etats-Unis. Selon le Journal du Dimanche qui cite encore un des proches de DSK, « pour la première fois ces derniers jours, il ma dit qu'il fallait qu'il se fasse soigner. Il a admis qu'il était malade ».

Anne Sinclair proche du divorce ?

Cela suffira-t-il à sauver son couple ? Rien n'est moins sûr. Car si elle le soutient depuis le début de l'affaire du Sofitel de New York, Anne Sinclair, qui a appris que son mari depuis 20 ans recevait des prostituées dans leur maison de Washington lorsqu'elle s'absentait, n'aurait plus peur de prononcer le mot « divorce ». Selon un amie du couple, citée par Le Parisien, l'ancienne journaliste « a pris un énorme coup sur la tête en découvrant l'ampleur du mensonge. Mais elle ne veut pas le lâcher maintenant, alors qu'il un homme seul et désespéré. Il y a un lien entre eux qui est difficilement définissable. Il perdure malgré tout, du moins pour l'instant. » Une chose est sûre, si l'affaire Nafissatou Diallo devait se terminer par un procès au civil, Anne Sinclair n'aurait pas envie de « voir toute sa fortune partir en fumée. Si elle doit se résoudre à larguer les amarres pour se protéger, elle le fera sans doute. Mais on n'en est pas encore là ». Pour commencer, elle aurait récemment clôturer les comptes communs du couple.

Les trois humanitaires libérés


Ils étaient retenus par Al-Qaïda depuis plus de cinq mois : ces trois humanitaires français, qui travaillent pour l'ONG Triangle Génération Humanitaire, ont été libérés via le sultanat d'Oman qui aurait payé la rançon. Ils sont en route pour Paris.

Le soulagement, évidemment. Chez Triangle Génération Humanitaire, une ONG basée à Lyon, on respire. Leurs trois travailleurs humanitaires, enlevés le 28 mai dernier, sont désormais libres. Et en bonne santé, selon un chef tribal qui a mené la médiation auprès d'Al-Qaïda.
Officiellement, on n'en saura pas beaucoup plus. Le Quai d'Orsay ne fait aucun commentaire. La présidence française se borne à "remercier chaleureusement le sultan d'Oman et les autorités omanaises pour leur
aide déterminante, ainsi que toutes les personnes ayant contribué à cet heureux dénouement".
Un peu gênées aux entournures, les autorités ? Car il semble bien qu'une rançon ait été versée, par le sultanat d'Oman. C'est ce qui s'était déjà passé fin septembre, lors de la libération de deux randonneurs américains détenus en Iran, accusés d'espionnage.
Des sources tribales avaient expliqué, fin juillet, que pour la libération des trois humanitaires français, Al-Qaïda réclamait 12 millions de dollars.  "Plusieurs" millions auraient été versés.  "Un riche homme d'affaires yéménite, Ahmed Ben Férid al-Souraimeh, qui vit en exil dans le sultanat d'Oman, a joué un rôle déterminant dans la libération des otages", explique-t-on.

samedi 12 novembre 2011

Une mère poignarde son fils à Plougastel.

Un terrible drame s'est déroulé, hier, dans un pavillon d'un lotissement de Plougastel. Prise, semble-t-il, d'un coup de folie, une femme, âgée de 36 ans, est soupçonnée d'avoir tué le plus jeune de ses trois fils à coups de couteau et grièvement blessé le cadet.


Dans cette petite cité pavillonnaire, construite en plein bourg il y a huit ans, les riverains étaient, hier matin, sous le choc. À quelques pas de chez eux, une mère de famille aurait poignardé à mort son fils âgé de 7 ans. Son frère cadet a, lui, reçu sept coups de couteau à l'abdomen. Il a été transporté à l'hôpital de la Cavale Blanche, à Brest, où il est resté plusieurs heures au bloc opératoire. Son état était, hier soir encore, jugé critique par les médecins. Ce drame, d'une rare violence, s'est déroulé au rez-de-chaussée de la maison familiale.

Coup de folie


Selon les premiers éléments de l'enquête, il était environ 2h du matin quand la maman s'est réveillée brutalement dans un état d'agitation inhabituel. Elle s'est levée, a renversé plusieurs objets et s'en est prise verbalement à son époux. Décontenancé par son attitude irrationnelle, il aurait tenté de la maîtriser. En vain. Une forte dispute aurait alors éclaté. Il aurait voulu ensuite appeler des secours. Mais elle aurait arraché le téléphone.

Se sentant démuni, il aurait alors décidé de quitter la maison pour demander de l'aide à ses parents, résidant à moins d'un kilomètre de chez lui. Il a laissé son épouse seule avec les enfants durant quarante minutes, pensant qu'elle allait se calmer. C'est là que tout a basculé.
Selon le procureur Bertrand Leclerc, la jeune femme aurait, dans un premier temps, sommé Ronan, le fils aîné de 11ans, de quitter les lieux. Avant d'aller sonner chez plusieurs voisins, le garçon, "miraculeusement épargné", aurait vu, par la fenêtre, sa maman brandir un couteau et menacer son frère Brendan, âgé de 9 ans. Quelques minutes plus tard, en sang, le petit garçon aurait réussi à s'extirper de la maison avant de s'écrouler, à dix mètres du domicile. C'est à ce moment que les pompiers, les forces de l'ordre et le père, très choqué, sont arrivés.

La mère maîtrisée par les gendarmes


Sur place, pas moins de quarante gendarmes ont été mobilisés. Très vite, ils ont découvert une femme surexcitée, barricadée dans la maison, avec un petit corps gisant à ses pieds. Les secours, rentrés par le garage après avoir brisé plusieurs fenêtres, n'ont pu que constater le décès de Maëlan, 7ans, poignardé à douze reprises.

Nez à nez avec la maman, dans un état second, qui refusait d'obéir à leurs injonctions, les gendarmes ont dû utiliser un pistolet à impulsion électrique pour l'interpeller. Sur réquisition du procureur, elle a été hospitalisée d'office. Des prélèvements sanguins ont été effectués afin de déterminer si elle était sous l'empire de médicaments ou d'une quelconque substance. "On ne lui connaissait pas d'antécédents psychiatriques", a confié le procureur, qui a ordonné des expertises et qui s'interroge sur "les motivations de cette femme". Des investigations vont se poursuivre aujourd'hui.

Une famille discrète


Dans la commune, où le couple et les trois enfants sont arrivés en 2004, personne ne comprend. La famille est décrite comme discrète, sans histoire et bien intégrée. La maman, aide familiale sans emploi depuis cet été, se promenait souvent à pied et échangeait régulièrement quelques paroles avec ses voisins.

Le maire Dominique Cap, qui connaît bien les grands-parents paternels, originaires de Plougastel, avouait, hier, être stupéfait et profondément affecté. Dès lundi, une cellule psychologique sera mise en place au sein du groupe scolaire Saint-Jean - Saint-Pierre, où étaient scolarisées les victimes.

vendredi 11 novembre 2011

Marion Cotillard: l'incompatibilité de ses rôles de mère et de comédienne.

Maman d’un petit Marcel, de sa relation avec Guillaume Canet, Marion Cotillard fera tout pour protéger son enfant, même de la fragilité émotionnelle dans laquelle, la plonge ses personnages.



De cet « Étrange voyage » artistique imposé par son métier, l’actrice en parle dans le dernier numéro de « Madame Figaro ».
« Ce métier permet de plonger dans l’âme humaine et il y a tant de choses à découvrir de soi-même, confie-t-elle dans l’édition de cette semaine de Madame Figaro. Mais certains états demandent une telle immersion que l’on s’éloigne de sa propre nature. Alors, dans ces cas-là, je m’éloigne de mon fils pour qu’il ne soit pas atteint par cet étrange voyage ».
De ses états d’âme, Marion Cotillard assure, qu’elle en parlera plus avec des journalistes, comme ce fût le cas à ses débuts.
« J’étais très jeune et naïve. Je pensais qu’il fallait se livrer, confier des choses de soi, se situer dans le don absolu. Mon entourage me conseillait : ”Protège-toi” », confie la jeune femme. « Mais je ne comprenais pas ce que ça signifiait. Chaque fois que je rencontrais un journaliste, je faisais une mini-dépression après », reconnaît-elle.
« Je regrettais d’avoir dit trop de choses. Mon métier, c’est d’être actrice et de raconter des histoires. Pas de raconter ma vie. », a-t-elle fait savoir.

Le Lac des Cygnes en France

Le Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre propose une unique représentation de l’un des plus prestigieux ballets classiques. 

Amour, pouvoir et jalousie s’affrontent dans cette oeuvre maudite de Tchaïkovski.
Après son interdiction, le chorégraphe Petipa lui redonnera ses lettres de noblesse.

Les prodigieux artistes de cette compagnie emmenés par la célèbre danseuse-étoile Irina Kolesnikova, promettent une extraordinaire performance. Mise en scène, costumes, décors, orchestre et performances techniques et artistiques font de ce spectacle un des plus spectaculaires du répertoire du Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre.
 
Piotr Ilitch Tchaïkovski est un compositeur russe de l’ère romantique (1840-1893). Eclectique, son œuvre est d’inspiration plus occidentale, incorpore aussi des mélodies folkloriques nationales. Orchestrateur génial, doté d’un grand sens de la mélodie, Tchaïkovski s’illustra particulièrement par ses symphonies, suites, ballets et concertos. C’est également lui qui donna ses lettres de noblesse au ballet, ajoutant une dimension symphonique à un genre auparavant considéré comme inférieur.
Après l’échec d’un mariage de pure convenance, Tchaïkovski vit une relation épistolaire idéalisée avec sa protectrice Nadedja von Meck qui lui écrira notamment : « Piotr Illyich, avez-vous aimé ? Il me semble que non. Vous aimez trop la musique pour aimer une femme. » Leur relation purement platonique durera plus de quatorze ans.

Ainsi, la partition du Lac des cygnes est une composition révélatrice des aspirations et du tempérament d’un Tchaïkovski poursuivi par le sentiment d’une implacable fatalité : son homosexualité. Comme Siegfried, les amours féminines lui sont interdites. Le prince ne peut avoir de relation charnelle avec le cygne blanc symbole de pureté. Ceci serait contraire aux lois humaines. La création du Lac des cygnes ballet, composé en 1876, est retiré de l’affiche et tombe dans l’oubli. Il a fallu attendre la reprise de la chorégraphie par Petipa en 1895 pour redonner au Lac des cygnes la place qui lui revient. et les représentations qui suivent sont une cruelle humiliation pour le compositeur qui la vit comme une nouvelle malédiction. 

Michel-Victor-Marius-Alphonse Petipa, né à Marseille en 1818 et mort en Crimée en 1910, est un danseur, maître de ballet et chorégraphe français qui passa, de 29 ans à sa mort, toute sa vie en Russie. Bon danseur, il est plutôt reconnu pour ses qualités de chorégraphe. Il signa d’ailleurs une soixantaine de ballets, dont plusieurs feront date dans l’histoire de la danse et entreront dans le répertoire classique des grandes institutions : La Belle au bois dormant (1890), Casse-Noisette (1892) ou Le Lac descygnes (1895) avec Tchaïkovski, Le Corsaire (1858) et Faust (1867) avec Cesare Pugni, et surtout Don Quichotte (1869) et La Bayadère (1877) avec Léon Minkus.

"Réformer la justice Française", Joël Censier.

Joël Censier, dont le fils a été tué en 2009, veut un engagement des politiques.
En août 2009, Jérémy Censier était sauvagement tué par un groupe d'une dizaine d'agresseurs. Mais ils avaient été libérés les uns après les autres. Le seul qui avait été poursuivi pour "violences volontaires ayant entraîné une interruption de travail supérieurs à huit jours" a été relâché après un vice de procédure. Une situation que dénonce Joël Censier, le père de la victime. Il veut faire signer un Pacte pour la justice aux candidats à la présidentielle.

Des "dysfonctionnements de la justice"

Cet ancien policier veut lutter contre ce qu'il appelle les "dysfonctionnements de la justice". Dans une vidéo postée sur Internet, il explique sa démarche : il a rejoint l'Institut pour la justice, "qui œuvre pour réformer la justice française", dit-il. L'Institut a élaboré un Pacte pour la justice qui sera présenté aux candidats à la présidentielle "pour demander des réformes urgentes du système judiciaire".
"Je suis la sonnette d'alarme sur (...) le coté inopérant de l'institution judiciaire", explique Joël Censier sur Europe 1. "Ce n'est pas une question politique. C'est un combat que je mène avec comme intention d'arraisonner les politiques, de quelle "que couleur politique qu'ils soient, pour les sensibiliser sur l'importance qu'un certain nombre de lois soient mises en application dans les plus brefs délais", poursuit-il.
"Le combat de toutes les familles victimes de crimes" :
Le Pacte comporte cinq propositions, comme "l'égalité de droits entre la victime et l'accusé" ou encore "l'application effective des peines prononcées". Depuis lundi, plus de 260.000 internautes l'ont signé.