Nicolas Sarkozy au G8 France 2011 |
Les Etats membres du G8 ont décidé à Deauville de fournir une aide de l'ordre de 20 milliards de dollars aux pays arabo-musulmans engagés sur la voie de la démocratie.
Le soutien des huit premières puissances au « Printemps arabe » est un peu plus franc et massif. L’aide accordée se veut autant un soutien aux pays en transition démocratique qu’une incitation à la contagion.
"Les changements en cours au Moyen-Orient et en Afrique du Nord sont historiques et peuvent ouvrir la voie aux mêmes bouleversements que dans l'Europe centrale et orientale après la chute du mur de Berlin. Dans ce contexte, les banques de développement multilatéral pourraient fournir plus de 20 milliards de dollars, dont 3,5 millions d'euros de la Banque d'investissement européenne, à l'Egypte et à la Tunisie pour la période 2011-2013 afin de soutenir les réformes."
"Les changements en cours au Moyen-Orient et en Afrique du Nord sont historiques et peuvent ouvrir la voie aux mêmes bouleversements que dans l'Europe centrale et orientale après la chute du mur de Berlin. Dans ce contexte, les banques de développement multilatéral pourraient fournir plus de 20 milliards de dollars, dont 3,5 millions d'euros de la Banque d'investissement européenne, à l'Egypte et à la Tunisie pour la période 2011-2013 afin de soutenir les réformes."
Autre point, le G8 prépare une déclaration plutôt ferme à l’encontre des dictateurs encore au pouvoir, ciblant principalement les auteurs des répressions les plus violentes. Kadhafi en tête. "Il est clair que Kadhafi et son régime continuent de commettre des crimes graves contre le peuple libyen. Kadhafi a perdu toute légitimité. Il doit partir". La France et les Etats-Unis ont également saisie l’occasion de réaffirmer leur volonté "d’aller jusqu’au bout" en Libye.
La Syrie est également menacée d’une "action au Conseil de sécurité" de l'ONU si Damas ne cesse pas de réprimer les manifestations.
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