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vendredi 20 mai 2011

Anne Sinclair et Camille Strauss Kahn toujours fidèles...

Veste noire, jupe grise et visage figé. Serrée contre Camille, la plus jeune des enfants de son époux DSK, et escortée de policiers, Anne Sinclair a franchi d’un pas décidé la forêt de caméras qui l’attendait hier à l’entrée du tribunal de New York. Il était 14h10, vingt minutes avant le début du procès.

Assaillie par les journalistes, elle n’a pas cherché à échapper aux regards en se dissimulant derrière des lunettes noires. C’est sa première apparition publique depuis l’annonce des faits. Dans la salle d’audience, Anne Sinclair s’est assise au premier rang, toujours à côté de Camille, à des places qui leur avaient été réservées. Elle était à quelques mètres à peine derrière son époux. Elle n’a pu, selon nos informations, ni le voir ni échanger un seul mot avec lui. Elle est restée la main serrée dans celle de sa belle-fille, écoutant avant de repartir avec son escorte sans s’exprimer.
C’est elle, sa compagne dévouée, que DSK cite à la troisième ligne de sa lettre de démission du FMI : « Je pense d’abord en ce moment à ma femme, que j’aime plus que tout », écrit-il dans sa missive envoyée mercredi de prison.
 
La première fois qu’Anne Sinclair s’est sacrifiée pour Dominique Strauss-Kahn, c’était en 1997. Alors ministre, son époux devient un des membres les plus en vue de la « dream team » de Lionel Jospin et elle décide, pour éviter toute critique, d’abandonner la présentation de « 7/7 », alors émission politique phare de TF1. L’homme qu’elle a épousé le 26 novembre 1991 est devenu un poids lourd de la politique française. Follement amoureuse, elle a lié son destin à lui pour toujours.
Déjà, elle avait fait campagne à ses côtés à Sarcelles (Val-d’Oise), ce qui n’avait pas empêché celui que l’on n’appelait pas encore DSK d’être balayé en 1993 par la vague bleue, battu par Pierre Lellouche. Sinclair est encore présente lors de la conférence de presse de novembre 1999 à Bercy, durant laquelle DSK, mis en examen dans les affaires de la mutuelle étudiante Mnef, annonce sa démission. Durant la rude traversée du désert qui suit, alors qu’il ne reste plus qu’une poignée de fidèles autour de l’ancien ministre des Finances, Anne Sinclair est là pour l’aider et le soutenir.
 
Une femme qui souffre secrètement


En 2006, lors de la primaire socialiste où DSK affronte Fabius et Royal, c’est elle qui paie le loyer de son QG, rue de La Planche à Paris. Héritière du célèbre et richissime marchand de tableaux Paul Rosenberg, Anne Sinclair dispose d’une fortune personnelle très conséquente. Elle en fait profiter généreusement son mari, bien que les rumeurs sur les infidélités de ce dernier courent le Tout-Paris. Anne Sinclair fait mine de s’en accommoder.
En réalité, c’est une femme qui souffre secrètement. En janvier 2008, elle doit affronter le scandale de la liaison entre DSK, devenu le puissant patron du FMI à Washington, et sa collaboratrice hongroise Piroska Nagy. En fait, le couple a déjà soldé cette affaire en tête à tête plusieurs mois plus tôt. Mais l’étalage mondial de ces déboires conjugaux est un moment douloureux. Anne Sinclair prend sur elle pour écrire sur son blog quelques mots : « Nous nous aimons comme au premier jour. » Le couple s’intéresse déjà à la présidentielle de 2012. Ancienne militante mendésiste, Anne Sinclair a la politique dans le sang, au moins autant que Dominique Strauss-Kahn. Ensemble ils échafaudent des stratégies. Elle joue même les agents de liaison avec les responsables strauss-kahniens à Paris lorsque DSK, retenu par ses fonctions au FMI, n’est pas disponible.

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