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mercredi 18 mai 2011

Syrian Revolution 2011 appelle à la grêve générale !

Révolution Syrienne
Tandis que la répression de la révolte populaire se poursuit en Syrie, les manifestants ont lancé un appel à la grève générale pour mercredi.
« Faisons de ce mercredi un vendredi [jour habituel de manifestations], avec des manifestations massives, pas d'école, pas d'université, pas de commerces ou de restaurants ouverts et même pas de taxis », soutient un communiqué publié sur la page Facebook de « Syrian Revolution 2011 », moteur du mouvement de contestation lancé à la mi-mars contre le régime du président Bachar al-Assad.
Cet appel survient alors que la violence se poursuit dans le secteur de Tall Kalakh, près de la frontière entre le nord du Liban et la Syrie. Au cours des derniers jours, des informations ont fait état de dizaines de corps et de blessés gisant dans les rues de la ville.
Différents témoignages soutiennent que les musulmans alaouites - une branche du chiisme, au pouvoir en Syrie - s'en prennent aux sunnites, qui forment la majorité des quelque 20 millions de Syriens.
Les informations et témoignages recueillis ne peuvent toutefois pas être vérifiés de source indépendante, les journalistes n'étant pas autorisés à se déplacer librement en Syrie.
Dans le centre du pays, des bombardements et des tirs ont été entendus lundi soir à Homs, une autre ville assiégée par l'armée.
De son côté, l'agence de presse officielle Sana, porte-voix du régime, a fait état de la mort de deux policiers lundi à Deir Baalba, un quartier de Homs. Ils auraient été tués par des tirs d'un « gang terroriste armé » sur leur voiture, indique Sana.

Des députés koweïtiens veulent rompre les relations avec Damas

Mardi, 25 des 50 députés koweïtiens - en majorité des élus de l'opposition - ont appelé à la rupture des relations avec Damas et à l'expulsion de l'ambassadeur syrien en signe de protestation contre la sanglante répression des manifestants en Syrie.
Deux soldats syriens se seraient enfuis au Liban
Par ailleurs, deux soldats syriens se seraient enfuis au Liban et auraient été pris en charge par l'armée libanaise, selon le directeur de l'Institution libanaise pour la démocratie et les droits de l'homme, Nabil al-Halabi. Un troisième déserteur serait mort en route, a-t-il ajouté. L'armée libanaise a affirmé qu'elle ne dispose pas d'information à ce sujet.

L'existence d'une fosse commune démentie

Après la diffusion lundi d'information sur la découverte d'une fosse commune à Deraa, les autorités syriennes ont nié en bloc l'existence d'un tel charnier.

« Cette information est totalement fausse » et s'inscrit « dans le cadre de la campagne calomnieuse d'incitation [de diffusion d'informations] montée de toutes pièces lancée contre la Syrie », a affirmé un responsable du ministère de l'Intérieur, cité par Sana.

Depuis la mi-mars, Deraa est le foyer de la révolte populaire contre le régime du président syrien Bachar Al-Assad, qui s'est depuis étendue dans le reste du pays.
Mardi, les journaux syriens, contrôlés par le régime, publiaient en une des informations sur une réunion lundi entre le président Bachar Al-Assad et une délégation de Deraa.
« La réunion a été centrée sur les évènements récents à Deraa et l'atmosphère positive qui y règne actuellement, qui est le résultat de la coopération entre les habitants et l'armée ainsi que les plans de réforme en cours à travers le pays », affirme le quotidien Baas, du parti au pouvoir.
La révolte populaire contre le régime du président Bachar Al-Assad, qui a succédé à son père Hafez en 2000, a éclaté le 18 mars à Deraa, dans le sud de la Syrie. Au départ, les manifestants exigeaient la levée de l'état d'urgence et la fin de la suprématie du parti Baas.
Un mois après le début du mouvement de contestation en Syrie, Bachar Al-Assad avait annoncé la formation d'un nouveau gouvernement chargé de lancer un programme de réformes.
Les gestes d'ouverture n'ont toutefois pas été suffisants pour mettre fin à la contestation, et la répression du régime envers les manifestants s'est accentuée depuis. Aujourd'hui, tandis que la Syrie jette le blâme de la violence sur des « bandes terroristes armées » qui seraient soutenues par des agitateurs islamistes et étrangers, les manifestants veulent la chute du régime.
Selon des organisations des droits de la personne, au moins 850 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début de la contestation, 8000 autres ont été arrêtées ou sont portées disparues, et au moins 5000 Syriens se sont réfugiés au Liban.


Leur page facebook ---> The syrian revolution 

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