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vendredi 27 mai 2011

Les nouveaux arguments de DSK et ses avocats.

L'un des avocats de Dominique Strauss-Kahn, William Taylor
L'un des avocats de Dominique Strauss-Kahn, William Taylor 
Les avocats de Dominique Strauss-Kahn affirment être en possession d'informations qui mettraient sérieusement en doute la crédibilité de la victime présumée d'agression sexuelle. 

William Taylor et Ben Brafman, les deux conseils de Dominique Strauss-Kahn, ont décidé de hausser le ton. Alors que leur client a emménagé mercredi dans une luxueuse maison de New York City, les deux avocats ont prévenu l'accusation, s'indignant des fuites qui surgissent, chaque jour, dans la presse. Dans une lettre adressés au procureur de Manhattan, Taylor et Brafman préviennent : si ces fuites se poursuivent, ils contre-attaqueront, car elles « pourraient influencer des jurés potentiels qui sont abreuvés quotidiennement de ces informations ». 
« Si notre intention était d'alimenter malhonnêtement la frénésie des médias, nous pourrions à présent diffuser des informations substantielles qui, à notre sens, saperaient sérieusement la qualité de cette action en justice et entameraient gravement la crédibilité de la plaignante dans cette affaire, ont-ils écrit sans évidemment préciser la nature de leurs informations. Nous vous demandons d'user des moyens que vous jugerez appropriés pour faire cesser immédiatement les fuites. »

« Faire de la victime le méchant »

L'adjointe au procureur Joan Illuzzi-Orbon a répondu à William Taylor et Ben Brafman. « Nous partageons votre conviction que l'affaire doit être jugée sur la base de preuves qui seront apportées devant un tribunal et non sur des spéculations ou des articles de presse », a-t-elle écrit. Et l'adjointe au procureur de préciser que son bureau n'est « pas au courant de telles informations ». « Si vous souhaitez que nous enquêtions sur quoi que ce soit concernant cette affaire, nous serons heureux de le faire », poursuit-elle. 
La bataille judiciaire est donc en train de se muer en bataille de communication. L'avocat de la femme de chambre, Jeffrey Shapiro, a lui aussi réagi, critiquant les manières des conseils de DSK. « Une fois de plus, c'est faire de la victime le méchant », a-t-il déclaré avant de défendre une nouvelle fois sa cliente. 
Rien ne laisse donc à penser que la situation pourrait se calmer entre les deux camps, en tous cas pas jusqu'au 6 juin, date à laquelle l'ancien directeur du FMI doit comparaître devant le tribunal de New York. C'est ce jour-là que DSK annoncera s'il plaide « coupable » ou non des faits qui lui sont reprochés. 

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