La procureure de la République de Bourg-en-Bresse (Ain) vient d'indiquer que la fillette de cinq ans enlevée dimanche vers 13 heures dans son village de Niévroz puis séquestrée quelques heures «avait été agressée sexuellement et violée».
Par ailleurs, toujours d'après Marie-Christine Tarrare, depuis le 9 juin, il était sous le coup d'un mandat d'amener pris par un juge d'application pour ne pas avoir répondu aux exigences de son suivi judiciaire. Ce mandat avait été émis pour le 14 juin. En fait, le suspect n'aurait pas répondu à «au moins» une convocation du médecin coordinateur, une mesure prévue dans le cadre de sa condamnation de 2009. Il sera déféré demain mardi pour des faits «d'enlèvement et de séquestration» et pour «agression sexuelle et viol sur mineure de 15 ans».
«La seule chose intelligente qu'il ait faite : ramener la petite en vie»
«La seule chose intelligente que le suspect ait faite hier (dimanche) est de ramener la fillette en vie», a conclu la procureure. Après son enlèvement peu après 13 heures devant son domicile de Niévroz, la victime avait été emmené dans un lieu pour le moment inconnu. Les parents découvrant le vélo et une seule tongue de leur enfant avaient aussitôt donné l'alerte. Un gros dispositif piloté par les gendarmes (hélicoptère, militaires, chiens) avait alors traqué le suspect en vain.
Peu de temps avant de déclencher l'alerte enlèvement, une procédure d'alerte des médias, les gendarmes avaient été prévenus par un témoin de l'abandon par un automobiliste sur le bord d'une route d'une petite fille. Le dispositif de recherche était alors immédiatement orienté pour retrouver le fuyard, qui après avoir forcé deux barrages, était finalement interpellé.
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