Dominique Strauss-Kahn est un homme "brisé" qui admet désormais qu'il doit se faire "soigner". Anne Sinclair, pour sa part, préparerait un livre et penserait au divorce. Entre Nafissatou Diallo et l'affaire du Carlton de Lille, l'ex-patron du FMI est plus isolé et désespéré que jamais.
Dominique Strauss-Kahn n'est plus que « l'ombre de lui-même », c'est un homme « brisé » qui « se ronge les ongles au sang, dévore jusqu'à la peau de ses doigts, et passe ses journées à ne rien faire, incapable de se concentrer sur un livre, refusant d'ouvrir la télé ou de lire les journaux... Seules les équations de maths le calment, mais son emploi du temps est vide ». Et de poursuivre : « Lui qui mettait deux jours avant de répondre à un SMS, répond maintenant dans la minute et il n'est plus en retard au restaurant (…) Un ressort s'est cassé. Il reste parfois de longues minutes dans le vague. »
Dans Le Parisien de ce lundi, un autre proche, toujours anonyme, explique que DSK est « fatigué par tout ce qui se passe. Cela se ressent à sa façon de parler, de s'habiller, de marcher et même de respirer ». Physiquement, d'ailleurs, « il perd du poids, en reprend puis en reperd : rien n'est stable. »
Dominique Strauss-Kahn veut se faire « soigner »
Ces déclarations de proches de l'ex-patron du FMI au JDD résonnent dans Le Parisien ce lundi matin, alors que les révélations sur l'affaire du Carlton de Lille s'étalent chaque jour ou presque dans la presse. Jeudi en effet, Le Point et Libération ont révélé le contenu de SMS retrouvés dans les téléphones portables de personnes mises en cause dans l'affaire dite du Carlton de Lille – notammant dans celui de Fabrice Paszkowski, militant socialiste écroué depuis fin octobre, soupçonné d'avoir fourni des prostituées à DSK. Vendredi, dans un communiqué, DSK a dénoncé, via un communiqué de ses avocats, « un lynchage médiatique ».
Car DSK le sait, les révélations de l'affaire du Carlton ne joueront pas en sa faveur lors du procès civil que les défenseurs de Nafissatou Diallo font tout pour organiser aux Etats-Unis. Selon le Journal du Dimanche qui cite encore un des proches de DSK, « pour la première fois ces derniers jours, il ma dit qu'il fallait qu'il se fasse soigner. Il a admis qu'il était malade ».