Le Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre propose une unique représentation de l’un des plus prestigieux ballets classiques.
Amour, pouvoir et jalousie s’affrontent dans cette oeuvre maudite de Tchaïkovski.
Après son interdiction, le chorégraphe Petipa lui redonnera ses lettres de noblesse.
Les prodigieux artistes de cette compagnie emmenés par la célèbre danseuse-étoile Irina Kolesnikova, promettent une extraordinaire performance. Mise en scène, costumes, décors, orchestre et performances techniques et artistiques font de ce spectacle un des plus spectaculaires du répertoire du Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre.
Piotr Ilitch Tchaïkovski est un compositeur russe de l’ère romantique (1840-1893). Eclectique, son œuvre est d’inspiration plus occidentale, incorpore aussi des mélodies folkloriques nationales. Orchestrateur génial, doté d’un grand sens de la mélodie, Tchaïkovski s’illustra particulièrement par ses symphonies, suites, ballets et concertos. C’est également lui qui donna ses lettres de noblesse au ballet, ajoutant une dimension symphonique à un genre auparavant considéré comme inférieur.
Après l’échec d’un mariage de pure convenance, Tchaïkovski vit une relation épistolaire idéalisée avec sa protectrice Nadedja von Meck qui lui écrira notamment : « Piotr Illyich, avez-vous aimé ? Il me semble que non. Vous aimez trop la musique pour aimer une femme. » Leur relation purement platonique durera plus de quatorze ans.
Après l’échec d’un mariage de pure convenance, Tchaïkovski vit une relation épistolaire idéalisée avec sa protectrice Nadedja von Meck qui lui écrira notamment : « Piotr Illyich, avez-vous aimé ? Il me semble que non. Vous aimez trop la musique pour aimer une femme. » Leur relation purement platonique durera plus de quatorze ans.
Ainsi, la partition du Lac des cygnes est une composition révélatrice des aspirations et du tempérament d’un Tchaïkovski poursuivi par le sentiment d’une implacable fatalité : son homosexualité. Comme Siegfried, les amours féminines lui sont interdites. Le prince ne peut avoir de relation charnelle avec le cygne blanc symbole de pureté. Ceci serait contraire aux lois humaines. La création du Lac des cygnes ballet, composé en 1876, est retiré de l’affiche et tombe dans l’oubli. Il a fallu attendre la reprise de la chorégraphie par Petipa en 1895 pour redonner au Lac des cygnes la place qui lui revient. et les représentations qui suivent sont une cruelle humiliation pour le compositeur qui la vit comme une nouvelle malédiction.
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