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samedi 12 novembre 2011

Une mère poignarde son fils à Plougastel.

Un terrible drame s'est déroulé, hier, dans un pavillon d'un lotissement de Plougastel. Prise, semble-t-il, d'un coup de folie, une femme, âgée de 36 ans, est soupçonnée d'avoir tué le plus jeune de ses trois fils à coups de couteau et grièvement blessé le cadet.


Dans cette petite cité pavillonnaire, construite en plein bourg il y a huit ans, les riverains étaient, hier matin, sous le choc. À quelques pas de chez eux, une mère de famille aurait poignardé à mort son fils âgé de 7 ans. Son frère cadet a, lui, reçu sept coups de couteau à l'abdomen. Il a été transporté à l'hôpital de la Cavale Blanche, à Brest, où il est resté plusieurs heures au bloc opératoire. Son état était, hier soir encore, jugé critique par les médecins. Ce drame, d'une rare violence, s'est déroulé au rez-de-chaussée de la maison familiale.

Coup de folie


Selon les premiers éléments de l'enquête, il était environ 2h du matin quand la maman s'est réveillée brutalement dans un état d'agitation inhabituel. Elle s'est levée, a renversé plusieurs objets et s'en est prise verbalement à son époux. Décontenancé par son attitude irrationnelle, il aurait tenté de la maîtriser. En vain. Une forte dispute aurait alors éclaté. Il aurait voulu ensuite appeler des secours. Mais elle aurait arraché le téléphone.

Se sentant démuni, il aurait alors décidé de quitter la maison pour demander de l'aide à ses parents, résidant à moins d'un kilomètre de chez lui. Il a laissé son épouse seule avec les enfants durant quarante minutes, pensant qu'elle allait se calmer. C'est là que tout a basculé.
Selon le procureur Bertrand Leclerc, la jeune femme aurait, dans un premier temps, sommé Ronan, le fils aîné de 11ans, de quitter les lieux. Avant d'aller sonner chez plusieurs voisins, le garçon, "miraculeusement épargné", aurait vu, par la fenêtre, sa maman brandir un couteau et menacer son frère Brendan, âgé de 9 ans. Quelques minutes plus tard, en sang, le petit garçon aurait réussi à s'extirper de la maison avant de s'écrouler, à dix mètres du domicile. C'est à ce moment que les pompiers, les forces de l'ordre et le père, très choqué, sont arrivés.

La mère maîtrisée par les gendarmes


Sur place, pas moins de quarante gendarmes ont été mobilisés. Très vite, ils ont découvert une femme surexcitée, barricadée dans la maison, avec un petit corps gisant à ses pieds. Les secours, rentrés par le garage après avoir brisé plusieurs fenêtres, n'ont pu que constater le décès de Maëlan, 7ans, poignardé à douze reprises.

Nez à nez avec la maman, dans un état second, qui refusait d'obéir à leurs injonctions, les gendarmes ont dû utiliser un pistolet à impulsion électrique pour l'interpeller. Sur réquisition du procureur, elle a été hospitalisée d'office. Des prélèvements sanguins ont été effectués afin de déterminer si elle était sous l'empire de médicaments ou d'une quelconque substance. "On ne lui connaissait pas d'antécédents psychiatriques", a confié le procureur, qui a ordonné des expertises et qui s'interroge sur "les motivations de cette femme". Des investigations vont se poursuivre aujourd'hui.

Une famille discrète


Dans la commune, où le couple et les trois enfants sont arrivés en 2004, personne ne comprend. La famille est décrite comme discrète, sans histoire et bien intégrée. La maman, aide familiale sans emploi depuis cet été, se promenait souvent à pied et échangeait régulièrement quelques paroles avec ses voisins.

Le maire Dominique Cap, qui connaît bien les grands-parents paternels, originaires de Plougastel, avouait, hier, être stupéfait et profondément affecté. Dès lundi, une cellule psychologique sera mise en place au sein du groupe scolaire Saint-Jean - Saint-Pierre, où étaient scolarisées les victimes.

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